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 Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit]

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Jonothon E. Starsmore
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Jonothon E. Starsmore


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MessageSujet: Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit]   Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit] Icon_minitimeMar 23 Fév - 23:19

[ ! Risque de contenu illicite ! ]


On dit qu'un souvenir est une réminiscence d'une impression,
d'un événement passé ou un objet qui nous rappelle quelqu'un ou quelque chose en particulier.
Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit] Gambitz Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit] Heaht



    Encore.
    Encore et toujours la même chose. Au moment où on s'y attend le moins, quelque chose nous frappe au visage. Nous sommes au jour d'aujourd'hui le 23 Février 2010, Jonothon Starsmore -bien que cela puisse être complètement incroyable-se trouve dans sa chambre de l'institut. Cherchant vainement quelque chose au fond d'un des nombreux tiroirs de la vielle commode en bois sombre qui se trouvait collé au cadre de la fenêtre, il cherchait une petite bricole comme il possède en masse, Mr Starsmore cherchait le petit socle pour pouvoir y caler son Iphone et regarder un film sans avoir à tenir l'appareil. Oui, Jonothon est un fainéant, il ne veut pas passer des heures à tenir son téléphone en regardant le film qu'il avait téléchargé le jour même chez un autre coup d'un soir.
    Il était encore sorti, les yeux rougis par les substances illicites, l'alcool et la fatigue, il était entré à l'institut, ressemblant à un Zombi sous les regards intrigués des élèves qui le croisèrent dans les couloirs. Il leur adressait à tous un regard indifférent, leur transmettant un bonjour polis par la pensée avant de continuer sa route comme si de rien était. Quoi qu'il en soit, Jonothon avait fait un détour par les cuisines, attrapé un truc a grignoter pendant son petit moment de détente, bien qu'il n'ai pas besoins de manger, ne rien faire pendant un film... n'est pas bien divertissant. Mais revenons-en à ce qu'il fait a présent, la main plongée dans le tiroir il repousse tout ce qui ne ressemble pas à son socle. Mais c'est alors qu'au détour d'un objet dont il a oublié l'utilité, qu'il est tombé sur quelque chose. Un truc dont il avait également oublié l'existence, enfin... Pas totalement. L'objet enveloppé dans un carré de soie, attira vivement l'attention du Mutant. Il s'en saisit, lentement, avant de le poser sur le haut de la commode qui se trouvait à hauteur de ses pectoraux. Jono posa le petit paquetage de fortune sur le bois bruni, trouvant être une bague, faite d'argent, surmontée d'un Rubis plus gros que ses phalange. Durant deux presque trois secondes, Jonothon ne voyais absolument pas ce que cette chose pouvait faire là. Mais c'est alors..

    Te souviens-tu de cette nuit ? Te souviens-tu de cette nuit où dans la ruelle tu as tenté de m'apprendre ton activité ? Je m'en souviens a présent. Cela faisait bien longtemps que je n'y avais pas pensé, et ça aurait du continuer. Pourquoi toi et tes idées stupides se trouvent toujours sur mon chemin ? Toi qui est parti comme un véritable voleur ce matin là ? Je pensais que tu allais revenir, me prendre dans tes bras comme un père enlace son fils en rentrant du travail. Dans mes jeunes années, je pensais que tu ne partirais pas sans rien me dire. Mais j'avais eu tort Rémy Etienne Lebeau. Tu n'a jamais donné de nouvelles depuis. Je m'y suis fait à la longue mais Conard, si je te croise..
    Son poing se serrait autour de cette fichue bague.

    Quatre ans plus tôt, le 22 février exactement, Jonothon se trouvait tranquillement dans sa chambre de professeur. Il s'apprêtait à, comme quasiment tous les soirs, s'injecter une dose pour essayer de s'endormir. Le jeune homme avait passé une journée pourrie, un de ses élèves, possédant quasiment la même capacité que lui, lui avait infligé une brulure au niveau des cotes, lui ruinant sa veste de cuir, non pas sa favorite, mais une fortement appréciée. Ca avait été la 2e cette semaine, mais la première avait été ruinée pour une toute autre raison. Decibel jeta un oeil sur le cadavre de veste qui gisait sur son fauteuil avant de baisser les yeux sur son lit. Tout était là, éparpillé sur son lit, sachant pertinemment que personne n'entrerais ici ce soir. La seringue était enfin prête, et la déposa sur la table de chevet avant de s'activer à ranger le reste dans sa boite de chaussures qu'il se contentait simplement de ranger sous le lit. Au moins, ça ressemble plus à une piqure de morphine. Aucun bruit dans le couloir, Jono allait enfin pouvoir se laisser aller. Sa côte lui faisait encore mal, malgré le bandage et les soins qu'on lui avait procuré. Soudainement, une carte, un as de pique vint se glisser sous sa porte, avançant jusqu'à ce qu'il la voit totalement, Chamber ne bougea pas du lit. Il soupira longuement, s'apprêtant à serrer le garrot autour de son bras.

    Surprise, quelque chose avait sèchement heurté sa fenêtre dans un cliniquement effrayant, qui fit sursauter Jonothon alors qu'il avait la seringue entre les mains. Son regard se porta à présent sur la fenêtre, observant l'extérieur, il faisait nuit. La lumière de la chambre empêchait le mutant de voir précisément ce qu'il s'y passait. Il resta quelques minutes figé avant de réitérer son action. Cette fois -ci trois coups retentirent mollement sur la vitre, ainsi qu'un bourdonnement familier. Précipitamment, le mutant jetait sa seringue derrière le fauteuil avant de se lever et aller ouvrir la fenêtre en levant les yeux au ciel.
    Si ses joues ne le faisaient pas souffrir toute la sainte journée, il aurait affiché un sourire amusé.
    Rémy avait toujours le moyen de le faire sourire intérieurement. Bien que Jono essayait de ne pas le lui laisser voir, quand Jonothon se trouvait avec lui, il avait l'impression de vivre.

    __Qu'est ce que tu fiche à la fenêtre ? Si on te voyais, les autres se poseraient des questions.
    La fenêtre n'était toujours pas ouverte, il s'était posté devant, attendant un petit signe de la part de l'autre. Il savait que Gambit l'avait entendu, puisque Décibel ne communique que par la pensée dorénavant. Sa main se posa sur la poignée, ouvrant lentement celle-ci. Le Jeune homme s'écarta de l'ouverture et alla de nouveau se poser sur le lit.


Dernière édition par Jonothon E. Starsmore le Mar 16 Mar - 13:57, édité 2 fois
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Rémy Etienne Lebeau
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MessageSujet: Re: Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit]   Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit] Icon_minitimeMer 24 Fév - 1:36

Les premiers amours sont les premiers oubliés. mais les expériences que l'on en tire y restent éternellement.

Gambit venait de finir sa soirée humblement à jouer au poker avec d'autres personnes de son auberge, il rajusta son chapeau, ouvrit son sac à main noir et y ajoutait ses gains. La somme était plutôt modeste, huit cent deux dollars au bluff. De quoi faire des économies, de bien manger et de se morfondre dans un bain bouillant à la vapeur rosée...
il se dirigeait mollement vers le bureau de l'hotel, demanda une clef pour la soirée ainsi que l'on lui ramène deux bouteilles de Rhum fort. Rémy inclinait sa tête avec grâce et fougue, prit les clefs et avança dans l'escalier... 207... deuxième étage comme à l'institut... ce bâtiment revenait dans l'esprit de Gambit comme une vielle photo ou l'on y retrouve une nostalgie passée.
Il secoua la tête, il devait vraiment être fatigué pour repenser à cette chose si arriérée! Deux ans c'étaient coulée rapidement jusqu'aujourd'hui. Mais un souvenir le hantait: celui de retrouver stryker et de le mettre en pièce après avoir retrouvé sa mémoire.

Rémy pensait à l'institut à chaque marche qu'il franchissait. Toutes ces choses mortes revenait comme des morceaux de poussières dans sa tête. Il commençait à avoir les yeux qui lui brûlaient de souvenirs sombre. Il tentait de penser à la nuit dernière lors d'une bonne partie de jambe en l'air... mais même ce vulgaire souvenir n'effaçait pas cette fuite hostile de l'institut qui lui remplissait sa mémoire d'une mélancolie passagère.
Malgré sa vue embuée de larme éphémères, il rentra lui et son sac en cuir. Il referma la porte a clef balança son sac sur l'autre lit et se coucha sur celui qui était proche de la fenêtre...
d'un geste bref, il essuya ses larmes et pensait à se qui lui préoccupait plus l'esprit, à savoir, l'institut.
Allongé sur ce lit de fortune, il se rappelait ces anciens amis: Malicia qui lui manquait, son corps subtil, doux et frai. Wolverine, doux, aimable mais endormit... jonothon... Rémy n'avait plus penser à lui depuis longtemps! Sa vision se troublait une deuxième fois. Il ferma alors les yeux et son voyage mémorielle commença.

Quatre ans plus tôt, le 22 février exactement, Rémy se situait avec Malice, il lui promettait de rentrer tôt cette fois, de ne pas faire de « bêtises » il l'embrassa, sortit de sa chambre doucement et dévalait le couloir à grand pas. Ses rangers touchant le parquet avec élégance, ne laissait même pas le bruit du métal plaquer le sol à son passage. Il se rapprocha de la chambre de Décibel. Il eu un sourire... une idée aussi... ce soir, il devait se rendre au casino de la ville d'à coté, mais pourquoi ne pas aller faire une petite excursion avec son meilleur ami là bas? Allons! Il doit apprendre ce qu'est la vie réel! La drogue, le sexe et la fumette ça allait bien un instant...il ouvrit son manteau treillis noir avec classe, saisit un as de pique qui signifiait dans son langage «  avoir un rendez vous » et la posa juste devant la porte il recula, tout content de son idée et se retourna pour mieux courir, il bouscula une file au passage sans y prêter intention et arrivé en haut des escalier, il fit claquer ses doigts, la carte chargé d'énergie rentra donc dans la chambre non sans discrétion...

il souriait bêtement et dévalait les escaliers limite en les survolants, mais se prit les pieds dans la moquette et les dévalèrent sur les fesses.... il atteint le sol avec un grand « boom »...
il se releva et poursuivit sa course folle, ouvrit désespérément la porte la laissant se claquer, il continuait à courir, tourna à l'angle du coté droit de l'institut. Là, il s'arrêta après la quatrième fenêtre. Essoufflé, il prit un instant pour se concentrer, prendre une autre carte, la charger et l'envoyer contre la fenêtre de Jonothon qui était la troisième en partant du haut... il envoya sa carte frapper la fenêtre, enfin le fer du verrou interne qui répondit par un bruit plutôt froid.... La carte flotta dans le vent jusqu'à retrouver la main de son possesseur. Gambit devait utiliser les moyens forts pour y arriver! Il regarda l'arbre derrière lui... pfff! Trop facile!
Rémy ouvrit son manteau, saisissant son bâton qui ressemblait plus à un god qu'à autre chose. Il appuya sur le milieu et le bâton développa ses deux coté, se rallongeant de presque deux mètres. Gambit courut sous le gros chêne, planta son bâton chargé sur le tronc, et dans la position d'un sauteur professionnel dans l'art de la longueur, il se propulsa grâce à cette décharge et arriva sur le une branche qui correspondait parfaitement à la hauteur de la fenêtre de l'individu. Gambit regardait autours de lui..; personne. Il n'y avait donc aucuns risque pour le jeune de se faire punir le lendemain. En attardant son regard sur le tronc de la branche, il ne pu s'empêcher de voir des seringues vides, déjà utilisés. Il tourna sa tête vers la fenêtre, ses jambes en appuis sur cette grosse branche, prit trois cartes et les envoyait sur la fenêtre. Rien, pas de bruit. Rémy observait Jono, pas de réponse. Ah si! Une, Jono se leva et regarda par la fenêtre.

- Jono! Raboules ta fraise on sort!

Rien. Il regarda la fenêtre d'un air maussade, il semblait dépité... Rémy prenait sur lui, Jono avait surement du avoir passé une mauvaise journée avec ses élèves...

"Qu'est ce que tu fiche à la fenêtre ? Si on te voyais, les autres se poseraient des questions"

mais est-ce que je t'en poserais moi ce genre de question... qu'est-ce que je foutais à la fenêtre! Et lui alors, pourquoi ne dormait il pas ? Merde!
Il entendit un cliquetis de verrou, comme si celui là s'ouvrait... il était vraiment de mauvais poils!
Il s'avançait lentement à quatre pattes sur la branche et une fois avoir atteint la fenêtre et glissé plus de trois fois, il poussa lentement la fenêtre de droite et vit Jono sur son lit. Il rentra sa main et ouvrit la deuxième fenêtre avec sa main. Il rentra, sauta de la petite fenêtre avec un gros « boom », s'ébroua et regarda Jono compatissant.

- eh boy! Remets toi debout, je t'emmènes faire un tour! Ça te changera les idées.

Il se rapprocha de Jono lui prit la main comme à un enfant et le tira de toutes ses force

- Allez Jo »! fais pas ta tête de mule! J'ai décidé que tu allais bouger, tu viens! Je t'emmènes au casino!

Il tomba de son lit, lasse comme une peluche, sans réflexes. Rémy le traina le long de sa chambre jusqu'à la fenêtre, si jono lui avait adressé la parole ou crié dessus, Gambit ne l'aurait pas entendu, certainement trop excité pour l'entendre. Il porta Jono, poid plume lorsque l'on peut porter Malicia dans ses bras! Pose ses fesses sur la fenêtre, fit sortir le petit dehors, le mit debout sur la branche tandis que lui, refermait la fenêtre...Jonothon avait l'air triste, et Gambit perçut le mot «  Gros Con » écrit sur son front.... il regarda Jono, soupira et rerentra dans la chambre, y reposa ses pieds, ouvrit la valise de Jonothon et arracha un jean, un t shirt et un pull... le con, il était en pymaja.
Il reprit la fenêtre, lui tendit les vêtements en rougissant de honte et de pudeur.

On descend, tu t'habilles en bas, en te cachant contre l'arbre, je veillerais à ce que personne ne t'aperçoit.

il regarda la hauteur, environs deux mètres les séparais. Gambit prit un souffle et sauta.. pour atterrir sur le sol mou recouvert de feuille. Il osa un regard vers le haut.. mon dieux en pyjama! Mais quel con! Il était à peine dix heures!

- bon tu viens oui! Je te rattrapes!si tu tombes!

Diable, pourquoi cela? Bon allez, il faut l'encourager le petit! Le sortir de sa dépression habituel. Il attendait, et fixait Jono tel un félin à l'affut de sa proie.. il ne pouvait lui échapper...
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Jonothon E. Starsmore
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MessageSujet: Re: Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit]   Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit] Icon_minitimeMer 24 Fév - 21:26

    L'attachement est un sentiment d'affection, de tendresse. Elle est une absurdité, une incitation à la douleur. Les êtres s'attachent et deviennent dépendants les uns des autres à tel point que lorsque l'un vient a partir, le monde s'écroule autour de l'autre. Tu es parti, sans rien dire, mon monde ne s'est pas totalement écroulé, j'ai simplement commencé à m'effriter peu à peu. J'étais en colère au début, mais être en colère c'est comme prendre un morceau de charbon ardent entre ses doigts pour vouloir le lancer sur quelqu'un. Mais au final c'est moi qui me brûle. Ironiquement, c'est ce que je fais depuis toujours. Je me brule, à croire que je suis masochiste. Je me fais mal, je le sais pertinemment, mais la douleur ne m'atteint plus. Le mal sans nom prend pourtant bien trop de place, dans mon corps vide, je le laisse là, grandir jusqu'à ce qu'il remonte à la surface. Gambit, tu n'es qu'un sale fils de chien.


    Et il était là, lui. Sur sa branche comme un abrutit à attendre que Jonothon ouvre. Bien évidement, pas tellement d'humeur à jouer ce soir, il lui avait tout simplement ouvert. Mollement assis sur son lit, il se frottait le bras à l'endroit où le garrot était resté trop longtemps. Gambit apparaissait alors, faisant une entrée fracassante dans la chambre du jeune mutant. Il s'allongea alors, un bras derrière la tête et l'autre main posée sur le torse. Lui changer les idées ? Pour quoi faire. C'est pas comme si il avait envie de se suicider non plus. Enfin.. même s'il voulait le faire, ça semble assez mal partit pour le moment. Et puis, comme s'il avait besoin de la présence de Lebeau pour se changer les idées? Une sortie, une femme ou un homme de bonne apparence si possible et le tour est joué. Bien évidemment, tout le monde sais que Jonothon est pas un saint. Malgré son jeune age, il saute sur quasiment tout ce qui bouge et ensuite, je ne vais pas vous faire un dessin. Et voilà que maintenant, Rémy venait le tirer par le bras. Jono lâcha alors un grognement digne des enfants qui se souhaitent pas sortir de sous la couette le matin.

    ___Allez Jo »! fais pas ta tête de mule! J'ai décidé que tu allais bouger, tu viens! Je t'emmènes au casino!

    Mais il rêve lui ou quoi ?

    __Nooooon vas y sans moi tu me racontera ça quand tu aura terminé ! Oh bord.. Mais ça va pas ?!


    Désormais a terre, tombé comme un chiffon mou et sans réflexe, il se laissait trainer par le bras jusque sa fenêtre en tenant son boxer qui n'avait qu'une seule envie, tout dévoiler. Du fait qu'il soit une coquille vide, Gambit n'avais pas eu trop de mal à le trainer sur les quelques mètres qui séparaient le lit de la sortie. Rémy avait l'air tout excité, si bien que Jonothon aurait bien pu lui sortir les excuses les plus valables du monde, il n'aurait pas pu l'empêcher de le tirer de la sorte. Après tout, ça le faisait bien rire de le voir comme ça. Il le regardait sortir d'un oeil amusé. Gambit allait-il se rendre compte que Jonothon n'était vraiment pas du tout habillé ? Et bien oui. Celui-ci entrait une fois de plus dans la chambre, pour aller chercher de quoi habiller le mollasson. Se retournant rapidement, il attrapa une paire de pompe ainsi que des chaussettes. Et les balancèrent par la fenêtre, sans faire attention à l'endroit où elles atterriraient.

    ___On descend, tu t'habilles en bas, en te cachant contre l'arbre, je veillerais à ce que personne ne t'aperçoit.

    __De toutes façons ils ne peuvent qu'admirer ma beauté, tant pis s'ils me voient.


    Se pliant pour passer le cadre de la fenêtre, Jonothon regardait en bas avec un peu d'appréhension. Il observait la distance qui séparait notre bel Apollon de la terre d'un œil sceptique. Décidément, Rémy avait vraiment des idées bizarres. Il s'engageait debout sur la branche, tel le funambule sur la corde, écartant les bras pour tenter de garder quelque équilibre.

    ___bon tu viens oui! Je te rattrapes!si tu tombes!

    Il ne s'arrêta pas, comptant bien se laisser glisser le long du tronc pour ne pas abimer son sublime corps. Jonothon faisait le mariole, perché sur sa branche. Il avançait lentement si bien qu'on avait l'impression qu'il ne bougeait pas. Après avoir pris un bon appuis, il s'arrêta et regarda Gambit, esquissant un tout petit sourire dans le noir.

    __Comme si, Moi, le Grand et Sublime Jonothon aurait besoins que quelqu'un comme toi le Rattrape...


    dit il fièrement, juste avant de perdre l'équilibre. Son pied glissa le forçant à s'assoir à califourchon sur la branche. Le choc qu'avait subit ses bijoux de famille lui arracha un gémissement qu'il étouffa bien vite entre ses dents. Après avoir joué au cochon pendu durant quelques secondes, Il sauta a son tour pour réceptionner dans un buisson.

    __Rémy, je vois pas mes pompes ! Bouge-toi et trouve-les pendant que j'enfile ça.


    Jono enfila son tee-shirt rapidement, mettant à la suite un pull foncé que Gambit n'avait pas pris le temps de choisir et se précipita sur son Jean, sautillant d'un pied à l'autre pour le mettre le plus rapidement possible. Après avoir mis ses chaussettes, il attrapa la première chaussure que Gambit lui lançait, avant de se prendre la deuxième dans le bras. Il ne prit pas le temps de lui faire une remarque, que Gambit se dirigeait déjà vers la sortie du parc avec Jonothon sur ses talons. Ils couraient comme deux fugitifs. Ça y est, Jonothon avait désormais envie d'y aller. Certes moins que Gambit, mais l'envie y était aussi. Il remonta a sa hauteur en quelques foulées. Vraiment pratique de ne pas avoir de cœur ni de poumons. On ressent beaucoup moins l'effort voir pas du tout. Les grilles du domaine se trouvaient encore a une bonne centaine de mètres. Ils courraient comme deux gosses qui font le mur, mais cette fois, c'est Jono qui prit l'initiative de bifurquer sur la droite, accédant ainsi plus rapidement au mur d'enceinte qui se trouvait juste derrière les haies. Sans attendre son compagnon, il se jetait contre le mur, prenant appuis sur une souche qu'il ne connaissait que trop bien, et se retrouva en quelques secondes a califourchon en attendant Gambit.

    __Allez Papi, on remue la carcasse, on va pas y passer la nuit hein..


    A ses mots il sauta de l'autre coté, en attendant son ami qui passait le mur à son tour. Réajustant ses vêtements, il regardait la route.

    __Bon, on fait comment maintenant ?


    Je n'aurais pas du venir avec toi ce soir là." Je t'apprécie déraisonnablement, anormalement, follement et je n'y suis pour rien. C'est de ta faute, tu es magnifique. Serre-moi par la pensée dans tes bras et dis-toi que rien au monde ne compte en dehors de toi pour moi.
    C'était trop beau, trop bon. Je ne me sens jamais comme ça sauf avec toi. Tu arrive a me faire rire et parfois même sourire. Dieu seul sait combien ça me fait souffrir de t'offrir un sourire. Mais si c'est pour toi je ne les comptent pas. Plus rien ne compte, quand tu me traine comme un enfant.
    Mais tout ça me semble si loin, tout ça c'était avant.
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Rémy Etienne Lebeau
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MessageSujet: Re: Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit]   Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit] Icon_minitimeVen 26 Fév - 19:50

Le passé n'est que douleur. Là ou vous vous engagez à le reprendre vous perdez toutes disponibilités. Vous êtes sur le point de vous retirer de la société, vous êtes mal, de mauvais poils et toutes vos envies sont rayés de la surface de votre cerveau.
Oui Jonothon, je vous ai tous quitter sans dire un mot, sans vous avertir mais cela vaut il bien la peine de se remémorer tous ces moments? Je n'en suis pas si sur...

Jono sur la branche,Lui en bas, les bras grand ouverts, attendant la chute sans non-challence. Tout en continuant à se pavaner du haut de ces trois mètres environs, Gambit exaspéré par le jeune qui faisait son mariole, croisa les bras sur son torse sans dévier le regard de cet imprudent...
Un Cartoon! Jono était à lui seul un personnage dans toute sa splendeur.

__Comme si, Moi, le Grand et Sublime Jonothon aurait besoins que quelqu'un comme toi le Rattrape...

Il glissa, faisant le tour de la branche tel un gogo danseur, dans un dernier geste d'extrême défense, s'accrocha à l'arbre à l'endroit... … et pour finir, dans un élan magistrale qui aurait duré une éternité pour Gambit tellement le moment était bon, se prit les bijoux de familles sur la branche toujours avec cet air de cartoon, les yeux auraient pu sortir de sa tête je pense...
Il glissait à présent avec modestie … ou plutôt au ralentit dans le buisson à proximité. Rémy esquissa un sourire, décidément, ce mariole l'amusait toujours autant. Dommage qu'il ne fut pas au meilleur de sa forme, il aurait certainement grommelé dans le buisson... Gambit ne l'entendait plus.. inquiet, il se mit sur la pointe des pieds pour mieux observer le buisson en question...

__Rémy, je vois pas mes pompes ! Bouge-toi et trouve-les pendant que j'enfile ça.


Il exécuta, non sans avoir effacé son sourire. Il prit une chaussure, lui envoya, visant s tête au passage... loupé! La deuxième... loupé également. Il n'aimait pas s'attarder dans un coin sans rien faire, non, au lieu de ça, il regarda en arrière, savant que Jonothon allait certainement finir de s'habiller, il marchait droit vers la sortit... Il eut un moment de folie et se précipita dorénavant en courant comme un dératé, sans grâce ni agilité vers la barrière. Il était foufou, lui et jonothon allait passer une de ces soirée promettant un amusement digne de ce nom.
Fichtre! Jonothon le dépassait si bien que Rémy décélérait. La triche, il n'avait ni poumons ni cœur, ce devait être facile pour lui...il le vit tourner vers la droite, sauter sur un bois mort et se réceptionner à califourchon sur le mur...
Gambit, bien que non essoufflé, accéléra l'allure, même un fou n'aurait pas oser sauter cette grille métallique... peut être se serait il contenté de la casser... de passer en dessous en se tuant, mais Gambit s'était décidé.

__Allez Papi, on remue la carcasse, on va pas y passer la nuit hein..

papi?! Gambit allait lui montrer de quel bois il allait se chauffer... papi! Non mais quel insulte!
Avec son extrême dextérité, grâce à la charge des objets, Rémy s'engagea à ne pas perdre son profil de Mutant à classe suprême... toujours sans démordre de sa course, il arriva sur la barrière, posa sa main dessus, sa projeta comme un chat un mètre plus haut pour se réceptionner sur une autre partie du grillage et là, sauta bien au dessus de la barrière, arrivant de l'autre coté, rajustant son chapeau au passage. Il se la jouait «  beau gosse » à fond.
Il rejoignait Jono en quelques pas, celui ci les yeux pleins d'étoiles.... dans une autre vie dira t-on, accord ces quelques mots à Gambit, ce qui paraissait logique pour lui... Il lui offrit un sourire des plus aguicheurs, sensuels et provocateurs, tourna la tête à cette même question, sortit des clefs... qui n'étaient pas les siennes, bien évidemment, elles étaient à scott... mais combien de fois s'était il fait engueulé par Scott lui et le griffu pour lui avoir emprunté sa bécane ou sa voiture? Rémy ne le savait pas, et dailleur, histoire de faire poireauté Jonothon, il sortit sa main ganté de cuir, et se mit à déchiffrer ses doigts un par un...

-peut être...six... sept? Enfin, ce n'est pas assez dira t-on...

sur ces mots, il appuya sur le bottons «  portes ouvertes des clefs afin de repérer la voiture en question... elle trônait sur le parking, à dix mètre d'eux. Sa texture fine et sa forme allongé séduisait Gambit. Il donna un clin d'œil à Jono, et se remit à courir pour atteindre la voiture.
Il dégagea Jono de la portière avant... non mais! Il était trop jeune pour conduire ce genre d'engin!

- Tu rêves chaton, à moi la grosse caisse d'Ethan....!

ce n'était pas une nouveauté! Il ouvrit la portière, se fourra à l'intérieur, ramassant ainsi son manteau noir trainant légèrement par terre, et referma la porte par en haut... l'intérieur cuir était très chic, il se laissa couler dans le fauteuil un instant, fermant les yeux de bonheur... il caressait le volant, appréciant sa forme et son cuir... il enleva ses gants... c'était mieux ainsi. Il rouvrit ses noeuils, retira son chapeau, le jetta en arrière et regarda jonothon...

- pas mal hein?

Il explosa de rire, c'était trop beau! Il entra la clef dans le contacte, la fit tourner, appuya sur la pédale... et fit ronronner la machine. Cette RX-8 était vraiment trop classe. Tu m'étonnes que Jean était accro à Scott.. la salope!
Il mit sa ceinture, ne vérifia pas celle de Jono, et … cala comme un débutant. Pas drôle!

-... non Jono, je ne te laisserais pas conduire! Même pour tout mon amour!

Il refit la manœuvre, ne cala pas pour le moment, donna un coups d'oeil à droite, à gauche..

Rrhhhaaaaa!!!! Jolly! Mets ta ceinture!!!

Une fois dit, Rémy accéléra, démarra en trombe, évitant un arbre au passage, et commença sa route vers le grand centre ville.
Le Casino les appelait!

Non, je ne regrette rien, c'est avec le passé que l'on avance. J'ai encore une fois pensé à toi. Je ne sais pas ce qui m'empêche de t'oublier, Comme une drogue que tu piques le soir pour décompressé... J'ai besoin de toi, de ses souvenir, de ta présence. Elle m'est aussi indispensable que toi.
Tu es mon oxygène, mon sang, ma drogue. Et rien ne m'empêchera de revenir un de ces jours.

Rémy se réveilla de son songe, que signifiait ce rêve? Il regarda à coté de lui, il avait dormit seul cette nuit là. Onze heures sonnait. Il reposa sa tête sur le coussin duveteux, pensa à ce qu'il venait de voir. Il lui manquait plus d'une cas pour avoir autant de chose à penser. Et si... Mais... comment agiront-ils s'ils me revoyaient? … ils tenteraient de me tuer certainement... portant, je me dois d'y refaire une apparition, pour ma conscience, pour ne plus me reprocher d'être partit comme une personnes sans cœur.
Il alluma la lumière, il faisait trop sombre pour faire ce don il avait besoin. Se levant pour chercher un crayon et une feuille, il se rassit sur son lit, dos au mur contre ces mêmes coussins, les cris de ses voisin de chambres s'adaptant à l'atmosphère sensuel de cette futur lettre...
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Jonothon E. Starsmore
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MessageSujet: Re: Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit]   Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit] Icon_minitimeMar 16 Mar - 19:59

    « L'imprévu n'est pas l'impossible : c'est une carte qui est toujours dans le jeu. »

    Tu as été le Style de personne qui a su me faire vibrer. Il y en a eu peu depuis mes anciens jours. Je me souviens encore de ma première amourette de maternelle, à l'époque elle me faisait vibrer. Tu es probablement le Elle d'aujourd'hui mais en mieux, surement. Tu me fais vibrer à plus grande échelle. J'en ai jamais assez lorsque je suis avec toi, j'en redemande encore et toujours plus. J'ai été Ivre de toi, fut un temps...

    Quel Frimeur ce vieux clou.
    L'ancien rejoignait Jonothon qui le regardait, tout de même impressionné, avec, dans les yeux, une pointe de moquerie. C'est franchement plus de son age. Et le voilà maintenant, le vieux débris pas trop mal conservé, qui tente presque vainement d'émoustiller notre jeune oisillon. Jono levait les yeux au ciel, tendis que le cliquetis des clefs retentissaient dans les mains de Gambit.

    __Peut être...six... sept? Enfin, ce n'est pas assez dira t-on...


    Un grognement en guise de réponse, Jonothon regardait Rémy le sourcil levé. Pour le coup, s'il y avait pu avoir quelque chose d'écrit sur le front du Garçon, ça aurait bien été « Gros C.." Oh Bordel ! Le son habituel de déverrouillage de porte retentissait à presque dix mètres, d'eux. La lumière orange parvenait à leurs yeux, éblouissante comme le soleil en une chaude journée d'été. Bien, en réalité, c'était la voiture la chose la plus éblouissante. Les lumières n'étaient qu'un signalement de position du bijou. Un gris métallisé subtil, des lignées épurées, un style félin et une silhouette élancée. Jonothon regardait à tour de rôle Gambit puis la neuvième merveille du monde, -après lui-même-. Il faut que je sois au volant ! Gambit lui adressa un clin d'œil avant de détaler comme un lapin en direction de la voiture. Jonothon ne réfléchit pas, il s'élança a sa suite, remontant la courte distance qui les séparaient en quelques secondes pour ensuite arriver à la voiture. A peine avait-il eu le temps de poser sa main sur la poignée, qu'un bulldozer le dégagea de là.

    __Tu rêves chaton, à moi la grosse caisse d'Ethan...!



    Et comme un enfant qui ne comprend pas, il protestait. -Comme toujours-


    __Nan mais ça va pas bien toi ! On met les beaux-gosses au volant. Pas les vieux débris !


    Gambit se fourra tout de même à l'intérieur. Il semblait quasi impossible de voir Rémy lui ceder sa place au volant pour le moment. Jono fit le tour de la voiture par l'avant, faisant amoureusement glisser ses doigts sur le capot avant de sauter dans la sublime voiture. L'odeur du cuir qui recouvrait la totalité de l'engin. Jonothon cherchait la manette pour réajuster son siège franchement trop près du tableau de bord pour lui. Gambit lui, semblait prendre son pied, tendis que Jonothon se calait correctement dans le fauteuil typé sport.

    __pas mal hein?

    Après quoi le vieux riait. Jono ne dit rien, se contentant d'une sorte de grognement approbateur. Le moteur Ronronnait enfin. Magnifique engin, un moteur à en couper le souffle. A croire que tout dans cette voiture est fait pour vous faire devenir accro à la bête. Sauf quand celle-ci cale, aux mains d'un débutant !

    __C'est pas vrai Rémy, j'y crois pas ! Laisse-moi conduire espèce d'amateur !

    __... non Jono, je ne te laisserais pas conduire! Même pour tout mon amour!

    Jonothon tentait de ne pas sourire, plaçant ses mains sur ses joues. La douleur commençait à le lancer sévèrement, quand il se fit rappeler à l'ordre bien vite.

    __Rrhhhaaaaa!!!! Jolly! Mets ta ceinture!!!

    Il s'exécuta, prenant peur pour sa vie, puisque Rémy était au volant. Jonothon était peut-être trop jeune pour se genre d'engins, mais Lebeau bien trop vieux pour ce genre de choses.

    __Roule pas trop vite, fais attention à ton petit cœur Gambit...


    La voiture s'engageait sur la route, après un léger dérapage, les roues adhéraient enfin à la route, leur donnant l'impression de flotter. La ville devait être à une petite vingtaine de minutes de là, même moins. Avec cet abruti au volant, ils en avaient pour une dizaine tout au plus. Sur le bord de la route, il n'y avait que des arbres. En effet, la forêt traversait la foret en la coupant presque en deux. Jonothon mit en marche la radio, tombant sur une chanson qui marchait bien à l'époque. Il regardait Gambit conduire et ne put s'empêcher de laisser filer son regard vers les jambes du conducteur, et fatalement remonter jusque son bas ventre. Il s'en amusa, regardant à l'extérieur une petite seconde, avant de fixer de nouveau son regard sur Rémy. Une idée lui avait traversé la tête, et pas la plus innocente.. Il se penchait en avant, posant ses mains sur le tableau de bord, les faisant glisser le long des courbes -qui se voulaient pour un fanatique de voiture- sensuelles. Les baladeuses continuaient leurs chemin en direction du levier de vitesse, où se trouvait encore la main du conducteur. Mine de rien, il remontait sa main le long de la branche du levier, faignant le mouvement de poignet que tout homme qui se respecte connait, avant poser sa main sur la sienne. Il le regardait, le sourcil levé, l'œil pétillant. Il se pencha sur lui, la deuxième main posée non loin du GPS lui permettant de s'approcher un peu plus de lui. La curieuse agrippée au cuir lâcha prise pour aller doucement se poser sur le genou de Rémy. Remontant lentement le long de sa cuisse, ne cessant de fixer son chauffeur d'un œil presque mauvais. Tu n'as pas voulu me laisser conduire ordure, alors je mène la danse.. Un petit rire mesquin s'étouffait dans la gorge de Decibel.

    Les lumières de la ville firent leur apparition, d'abord lointaines, elle scintillaient comme les milliards d'étoiles dans l'immensité du ciel. Celles-ci se rapprochaient à la différence de leurs cousines terrestres. Ils commencèrent à croiser des voitures, bien moins somptueuses que la leur mais tout de même. De grands projecteurs baladaient leurs faisceaux lumineux dans le ciel. Indiquant l'entrée du Casino. A la vue de ces lumières et de l'abondance des gens à l'entrée, Jonothon se replaça normalement dans son siége, ne s'occupant plus de son compagnon qui s'engageait dans le passage spécifique aux voitures qui vont au Casino. Une fois la voiture à l'arrêt, Jonothon Descendit à la suite de Gambit qui lançait déjà les clefs à un voiturier.

    __Au retour, tu me laisse la place..

    Ils s'avancèrent tous deux vers l'entrée, Rémy devant, lumineux à la limite du bestial. Jonothon n'avais vraiment pas l'habitude de le voir ainsi, il le regardait d'yeux étonnés, presque admiratifs. Il pénétrèrent à l'intérieur du bâtiment, Lebeau semblait sincèrement dans son élément, tendis que Jono, silencieux, marchait lui aussi la tête relevée, mais pas d'une démarche aussi assurée que celle de son acolyte. Visiblement stressé par les regards que les gens lui portaient, il réajustait sa chemise consentement. Les yeux baissés par moment, il se raclait la gorge dès que, femme, homme ou autre lui adressait un regard. Il essayait de ne pas se faire distancer par Gambit, qui se dirigeait vers une table de poker.
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Rémy Etienne Lebeau
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MessageSujet: Re: Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit]   Souvenir d'une nuit d'Hiver. [Privé - Gambit] Icon_minitimeDim 2 Mai - 22:19

La voiture arrivait doucement devant le casino désiré. Gambit sentait soudainement les poils de son corps duveteux se lever sensuelement, non pas que la chose était désagréable, mais ce qui était sur, c'est qu'il avait l'impression d'avoir une jeune femme à coté de lui, une femme dont les taux excessifs d'hormones l'appelait à faire exploser son jean taille basse et de la saisir brutalement pour faire une violente partie de va et viens sur la banquette arrière.
Chargeant de l'énergie cinetique dans le volant de façon à ce que la voiture de périsse pas, Gambit enleva doucement sa main gauche du volant, rattrapant le regard de Jono dans le même élan, ce même regard qui s'était égaré sur son bas ventre. Dans un délire évasif, il enleva la main entreposé sur le levier et la mit sensuellement sur sa cuisse en esquissant un sourire carnassier. Une idée lui traversait l'esprit...et pas que traverser, à prêt tout, Jonothon s'enivrait du même désir ardent de celui de Jono. Il entreprit de saisir la tête du petit et de l'enfoncer brutalement sur ses lèvres. Ainsi voulait il jouer au séducteur? Pourquoi pas... ils en avait le temps après tout; ils disposaient de toute la soirée.

il se retira, fière de lui, recoiffant sa mèche de cheveux au passage ainsi que son pantalon en feu. Reprenant le cours des choses, il reprit son énergie et arriva alors devant un énorme barrière rouge bordées de pics noires. Le casino était bien plus grand et spacieux qu'il ne l'avait imaginé. Le nom « Casino » était éclairé de toutes les couleurs, un paradis lumineux offrait aux sens à leurs paroxysmes de Rémy. Il arrêtait la caisse, saisit les clefs avant d'observer langoureusement Jonothon et de frémir d'excitation à l'idée de faire mise sur lui. « Petit joueur! » était le mot qu'il avait donné à ce jeune homme à ce moment de la soirée.
La clenche se souleva, Rémy prit alors son sac à main... ou plutôt sa sacoche pour prendre son porte feuille et tendre un billet au portier. Il se leva alors, de son mètre quatre vingt et dévisagea le portier. Il était certain que s'il y aurait une quelconque marque de rayure, il lui ferait la peau. LE portier pour son salut fondait en sueur sur place, et avant que Jonothon n'est sortit de la voiture, Gambit se précipitait vers la porte du Casino en courant.

Il ouvrit brusquement les portes. C'était sa manière de dire je suis là! Craignez moi... cependant seulement quelques têtes se levèrent, certains le reconnaissaient et l'acclamaient, d'autres étaient moins satisfait de la venu du dieux du poker et s'avisait à broyer du noir au fond d'un bond verre de tequila. Gambit s'avançait, les pas recouvert de bruits de verres, de cris de joies, de personnels indiquant le « faites vos jeux » à longueur de temps. Arrivant



alors vers un groupe de cinq personnes qu'il connaissait, des dingues du poker eux aussi, deux baises-mains par là, trois poignées de mains et voilà une conversation palpitante qui commençait, d'où il venait? De tatouïne, allait il aller en cours le lendemain? Non, il allait promener sa licorne sur Mars...d'ailleurs, Jonothon se présentait devant la porte. Il le siffla comme une brave bète, il semblait perdu le pauvre petit... Gambit lui adressa un beau sourire, il avait agit comme un salaud, il le savait, mais il n'allait pas s'arrêter là. Ohh que non, la soirée venait à peine de commencer. Il se précipitait alors sur son cavalier qui, certainement coléreux, ne savait plus trop quoi dire ni penser. Rémy lui montra alors le chemin et d'une main aux fesses, le projeta en avant

« les enfants, je vous présente Jonothon, mon élève Xmen, il vient découvrir le poker ce soir, essayez de ne pas trop l'abîmer, je vais aller chercher les jetons.... »

aussi tôt dit, Gambit avec une tape amicale sur l'épaule enfonça Jonothon dans la considérable poitrine de mathilda qui, évidemment, gloussa telle une poule au moment venu.

Orage! La pénombre de la salle baignait dans une lueur verte inquiétante. Que lui était il arrivé? Il était poisseux, recouvert de sueur et de griffures. Il portait la main à son cou... son pouls battait fort, et ainsi, il tentait en vain de se rendormir. Impossible. Il s'asseyait donc, tentant en vain de se rassurer, mais des fantômes de sa mémoire défaillante se présentait partout dans la pièce, comme une mémorisation forcée. Il eut brusquement mal au ventre, l'envie de faire évacuer sa pisse chaude matinale n'était pas de refus. Il se levait donc, ses pieds nus claquait le sol précipitamment.
Spoiler:
une fois la chasse d'eau tiré, il revint auprès de sa blonde, vérifiant bien la tête qu'elle avait... il eut soudainement envie le la mettre sous les oreiller et d'appuyer fortement dessus jusqu'à ce que mort s'en suive. Mais rien ne se fit. Il n'en avait plus tellement envie; Il n'avait pas même envie de dormir. Il regardait alors son sac, l'ouvrit et prit un caleçon propre, un jean non troué et un t-shirt noir écrit dessus « le monde économise votre avenir » avec des tombes blanches dessus. Il adoptait alors un style « rock » tout à fait approprié. Il fouill plus profondément et y trouva une carte de Joker brûlée, la même qui avait servi à Gambit de tuer un emmerdeur de son débat amoureux avec Jonothon le même soir ou...

« huuumpf... les rêves sont bien étranges décidément. Ils vous offrent des réponses aux questions que vous vous posez inconsciemment... »

il prit la carte, et décidé à faire une bonne action, un bloc de feuille vierge te un stylot noir, sobre pour des pensés plus ou moins essentiels. Il se remit bien au fond de son lit, genoux pliés, coudes recroquevillés sur son ventre, et commençait à écrire...

«  pour Jonothon... » non! «  à Mr starsmore, je lègue dès à présent... » rhhaaa non plus! …

il prit une bonne heure avant d'avoir l'idée en tête. C'est fou combien les moments pointilleux peuvent être douloureux, amer et peuvent étonnamment faire souffrir l'homme le plus frigide au monde. Sans quoi Gambit n'aurait pas aussi bien écrit. Sans quoi ses sens se seraient brouillés, floutés et l'aurait amené à écrire autre chose...


DE: Rémy E. Lebeau à Jonothon E. Starsmore
le mercredi 24 février
à: L'hôtel de chat qui pu, Salem;


C'est après une nuit orageuse, et pendant laquelle je n'ai pas fermé l'oeil ; c'est après avoir été sans cesse ou dans l'agitation d'une ardeur dévorante, ou dans l'entier anéantissement de toutes les facultés de mon âme, que je viens chercher auprès de vous, monsieur, un calme dont j'ai besoin, et dont pourtant je n'espère pas pouvoir jouir encore. En effet, la situation où je suis en vous écrivant me fait connaître, plus que jamais, la puissance irrésistible de l'amour ; j'ai peine à conserver assez d'empire sur moi pour mettre quelque ordre dans mes idées ; et déjà je prévois que je ne finirai pas cette Lettre, sans être obligé de l'interrompre.

Quoi ! ne puis-je donc espérer que vous partagerez quelque jour le trouble que j'éprouve en ce moment ? J'ose croire cependant que, si vous le connaissiez bien, vous n'y seriez pas entièrement insensible. Croyez-moi, Monsieur, la froide tranquillité, le sommeil de l'âme, image de la mort, ne mènent point au bonheur ; les passions actives peuvent seules y conduire ; et malgré les tourments que vous me faites éprouver, je crois pouvoir assurer sans crainte, que, dans ce moment même, je suis plus heureux que vous. En vain m'accablez-vous de vos rigueurs désolantes ; elles ne m'empêchent point de m'abandonner entièrement à l'amour, et d'oublier, dans le délire qu'il me cause, le désespoir auquel vous me livrez. C'est ainsi que je veux me venger de l'exil auquel vous me condamnez. Jamais je n'eus tant de plaisir en vous écrivant ;

jamais je ne ressentis, dans cette occupation, une émotion si douce, et cependant si vive. Tout semble augmenter mes transports : l'air que je respire est brûlant de volupté ; l'endroit même d'ou je vous écris, consacrée pour la première fois à cet usage, devient pour moi l'autel sacré de l'amour ; combien elle va s'embellir à mes yeux ! j'aurai tracé sur elle le serment de vous aimer toujours ! Pardonnez, je vous en supplie, le délire que j'éprouve. Je devrais peut-être m'abandonner moins à des transports que vous ne partagez pas : il faut vous quitter un moment pour dissiper une ivresse qui s'augmente à chaque instant, et qui devient plus forte que moi.
Je reviens à vous, Monsieur Jonothon Evan Starsmore, et sans doute j'y reviens toujours avec le même empressement. Cependant le sentiment du bonheur a fui loin de moi ; il a fait place à celui des privations cruelles. A quoi me sert-il de vous parler de mes sentiments, si je cherche en vain les moyens de vous en convaincre ? Après tant d'efforts réitérés, la confiance et la force m'abandonnent à la fois. Si je me retrace encore les plaisirs de l'amour, c'est pour sentir plus vivement le regret d'en être privé. Je ne me vois de ressource que dans votre indulgence, et je sens trop, dans ce moment, combien j'en ai besoin pour espérer de l'obtenir. Cependant jamais mon amour ne fut plus respectueux, jamais il ne dut moins vous offenser ; il est tel, j'ose le dire, que la vertu la plus sévère ne devrait pas le craindre : mais je crains moi-même de vous entretenir plus longtemps de la peine que j'éprouve. Assuré que l'objet qui la cause ne la partage pas, il ne faut pas au moins abuser de ses bontés ; et ce serait le faire, que d'employer plus de temps à vous retracer cette douloureuse image. Je ne prends plus que celui de vous supplier de me répondre, et de ne jamais douter de la vérité de mes sentiments.



Bien à vous, aujourd'hui comme demain, Etienne Rémy Lebeau.
Ps: Veuillez en aucuns cas et sans le moindres sentiment coléreux en votre esprit, poser cette lettre fâcheuse entre les mains de Malicia. Je crains qu'elle ne puisses comprendre traitre mot de cela. S'il vous plait, ne l'abrutissez pas d'avantage. Merci.
J'ai choisis l'exil que la souffrance. Je me suis trompé. En trois années j'ai souffert de votre présence et il est en ma nature de poursuivre un passé sans réponse. Ainsi je ne vous demanderez pas de m'excuser, mais de me comprendre.




Après longue relecture de la lettre, Rémy était satisfait de cette chose. L'unique problème qui se posait était la date effective. On était samedi et les postes n'étaient pas ouvertes le dimanche. Il s'esquissait donc un grognement si bas qu'il ne réveillât pas la femme dans son lit. Il prit alors soin de porter son sac, aller refermer la porte de sa chambre, déverser les sous à l'hôtel , prendre la bécane de Scott et foncer vers l'institut. La moto ne faisait pas de bruit et en moins d'une heure il allait arriver à destination... qu'en serait il de Jonothon? Était il toujours dans la même pièce? Dans le même institut? Ne s'était il pas enfui? Ça, Rémy en doutait fortement, à savoir après de ce qu'allait faire Jonothon par la suite allait porter conséquences au futur. Cependant, Gambit était tellement heureux de l'engagement qu'il avait tenu qu'il ne pouvait se refuser ce moment. Et c'était sur le scooter, en arrivant devant les grilles de l'institut qu'il eut un au-le-coeur, l'envie de repartir très vite. Mais rien ne se faisait, il restait de marbre, à scruter les tréfonds de son ancienne école. les feuilles avaient repoussées, le grillage avait rouillé, laissant un grincement pénible à entendre à quiconque osait toucher la barrière, comme si elle défendait quiconque de pénétrer dans l'enceinte.
Rémy n'était pas venue pour se tourner les pouces, et en un bref moment, il s'en retournait pour chercher un point stable sur le mur pour le transporter de l'autre coté du mur de briques jonchés de lierres, rapidement il prit son vieux bâton de sous sa cape, le dépliait. il brillait toujours autant, un aura vert le parcourait le long en large, l'énergie se décuplait, brisait le lierre. Ainsi, discrètement, le corps de Gambit se reposait de l'autre coté du mur, dans l'institut. Il ne lui restait plus qu'à trouver la fenêtre de son ancien camarade...

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