Fashion victime cherche super héros [Pv Choupi]

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Ooooh que New York était beau!!! Même dans ses rêves les plus fous, Soledad n'avait jamais imaginé ressentir une telle euphorie. Elle était à NYC. Vraiment. La grande et fameuse métropole n'était plus un rêve posé sur les photos retouchées et idéalisées de ses magazines...Non, elle était à présent sa demeure, son nouveau cocon. Un cocon de béton certes, de tours métalliques froides et insensibles, trop hautes et trop grosses pour qu'on puisse apprécier l'horizon, mais Soledad s'en moquait bien. Un cocon dangereux également avec un taux de criminalité et lutte anti mutants parmi les plus élevés du monde entier, mais cela elle n'en avait pas vraiment conscience. Tout ce qu'elle voyait, c'était qu'elle se trouvait dans LA ville. Ouuuh, que ses copines allaient être jalouses quand elle leur annoncerait ça!!! Elle était dans la ville de la mode, la ville de ses séries télévisées préférées, la ville où tout pouvait arriver, où l'on pouvait devenir quelqu'un. Où ELLE pourrait devenir quelqu'un et enfin sortir de cet anonymat certes protecteur mais tellement...ennuyeux...

Mais pour l'instant, avant de commencer à tisser la toile de sa vie, elle avait une chose très importante à faire...S'habiller. Oui, parce qu'avec ces stupides restrictions de poids dans les avions, elle n'avait pu emporter qu'un toute petite partie de sa garde-robe et ça, plus que l'éloignement avec sa famille, cette séparation là avait été terrible...Un véritable déchirement que de se séparer de ses fringues préférées...Et pendant tout le trajet, les interminables heures d'avion qui l'avaient amenée à New York, elle n'avait songé qu'à une seule chose. Reremplir illico presto son armoire. Papa et Maman payaient en attendant qu'elle se soit trouvé un emploi...C'était sympa, non? En tout cas, Soledad n'allait pas se gêner pour en profiter au maximum et d'ailleurs, la première chose qu'elle avait fait en arrivant, c'était se précipiter dans une galerie marchande au hasard pour assouvir sa faim extraordinaire de shopping. Et là, en bonne nouvelle newyorkaise, elle avait craqué pour le tee-shirt ultra fashion de la mort...ce petit haut blanc marqué I I love you

NY qui tombait légèrement de ses épaules, lui faisant un décolleté de rêve. Avec son jean slim Diesel bleu foncé qui lui moualit admirablement le postérieur et ses chaussures rouges à talons hauts qui lui donnaient une démarche de déesse, elle était tout simplement divine...

Ce fut donc un large sourire aux lèvres, des superbes et immenses lunettes de soleil dernier cri sur le visage, très utiles pour se protéger du ciel gris de l'hiver, et un bon paquet de sacs de différents magasins à la main que Soledad se retrouva dans la rue. Il faisait bien un peu froid et elle enfila rapidement son blouson en cuir...Dommage pour le t-shirt, personne n'allait le voir...Enfin, elle pourrait l'admirer chez elle, au chaud devant la glace de son armoire, où elle pourrait également s'en donner à cœur joie en enfilant tous les vêtements qu'elle venait d'acquérir...Il ne restait plus qu'à rentrer chez elle, mais dans un tel labyrinthe comme New York, la chose n'était pas si aisée, surtout quand on était nouvelle et dotée d'un sens de l'orientation plutôt défaillant..La demoiselle risquait de se perdre..Chose qui évidement arriva. Toutes les rues étaient les mêmes pour elle, les immeubles se ressemblaient affreusement, et ce petit parc, si ça ne faisait pas trois fois qu'elle le voyait, ça n'en faisait aucune. Bref, Soledad tournait désespérément en rond et elle commençait sérieusement à se les geler...

Malheureusement pour elle, sa malchance du jour ne semblait pas vouloir la quitter et tandis qu'elle tentait de retrouvait tant bien que mal son chemin, elle se maudissait à chaque pas de ne pas avoir acheté un plan de la ville...Ce fut lors d'un de ces nombreux détours dans une rue inconnue qu'un type en profita pour l'accoster. Un homme qui lui proposa aussitôt son aide...il disait qu'il allait lui montrer "un lieu qui sûrement allait bien lui plaire". Soledad n'était pas vraiment une fille des plus douée mais elle savait quand elle se trouvait en danger...Et là, il y avait quelque chose de vraiment louche dans toute cette histoire. Gênée et méfiante, elle se contenta de refuser poliment, insistant bien sur le fait que tout allait bien. Mais soit le type était bouché, soit elle s'exprimait mal en anglais, soit il avait des idées pas nettes en tête...Quoi qu'il en soit, le type lui attrapa le bras et elle dut se dégager d'un coup sec. Cette infime résistance ne plut pas à l'homme qui s'approcha d'elle l'air menaçant. Soledad ne se laissa pas faire. Réagissant au quart de tour, elle attrapa illico sa chaussure écarlate à talons hauts et elle la brandit en direction de son interlocuteur, la pointe du talon en direction du visage de l’homme, glapissant d’une voix trop aiguë pour être agréable, bien différente de son ton chaud et grave habituel.

« HIIIII !!!! RECULE TOUT DE SUITE !! J’AI DANS LA MAIN UN TALON AIGUILLE DOUZE CENTIMETRES DE CHEZ PRADA ET JE N’HESITERAI PAS A M’EN SERVIR !!!!! SI TU VEUX PAS LE RECEVOIR DANS LA GUEULE, JE TE CONSEILLE DE DEGAGER !!!!»

La menace qui tue...Ridicule...Certes, Soledad aurait bien entendu pu se téléporter pour échapper à son agresseur mais cela aurait été équivalent à avouer sa condition de mutante...Chose qui n'était pas du tout envisageable...Bref la jeune mutante s'était mise, comme à l'accoutumée, dans un pétrin pas possible, et s'en sortir seule semblait sérieusement compromis...

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Midi et quart.
Le réveil se mit à sonner et ceci raisonna dans toute la chambre de Matthew. Il éteignit d’un bref coup et resta quelques minutes de plus au lit. Le jeune homme, s’était couché assez tard la nuit dernière, voir ce matin. Des fois il allait à des fêtes, ce qui était plutôt rare puisque le mutant trouve ce genre d’évènements énervant quand vous ne connaissez personnes et que tout le monde vient vous accoster. Mais là, il s’agissait de retrouvailles. Un ancien confrère de l’armée qui faisait partis du bataillon dans lequel Matt avait été soldat, était revenu à New York après un séjour de trois ans en Irak. Il fallait bien fêter ça et le mutant fut invité. Ce qu’il l’avait plus surpris, c’est que le jeune homme avait retrouvé de vieux confrères dont il n’avait plus de nouvelles depuis qu’il avait quitté l’armée, et que la plus part finissait dans la section administrative des Marines. Apparemment, le départ de Matt avait chamboulé la mentalité des soldats car le mutant avait tout de même bien expliqué ses raisons de quitter l’armée, qui je vous rappelle, se rangeait dans l’ordre moral et qui faisait comprendre aux supérieurs que beaucoup d’entre eux étaient incompétents. Un départ sulfureux dirons-nous.

Et donc, revoir tout ces gens et apprendre ce qui se passait après son départ, avait rendu Matthew un peu plus fière de lui. Il ne s’imaginait pas que d’autres soldats oseraient défier l’ordre.. La vie est tellement remplie de surprises. Le mutant s’était levé, et alla directement se doucher. Il quitta sa chambre d’un pas calme pour sa salle de bain, et une vingtaine de minutes plus tard, il se retrouva face à son armoire afin de s’habiller. Il observa d’un vif regard la grande fenêtre qui donnait sur la grande 34ème rue se trouvant à Manhattan. Il avait l’air de faire un peu frais, début de l’hiver, New York sera sans doute bientôt sous la neige. Un moment que le jeune homme apprécie particulièrement, pas qu’il n’est jamais connu la neige dans son état natal le Texas, loin de là, il se trouve qu’il neige dans cette région, mais parce que l’environnement est différent. Bien qu’il soit né à Dallas, le jeune homme ne vivait pas au cœur même de la ville mais plutôt en banlieue, et le paysage sous la neige qu’il lui était offert était juste une vaste plaine blanche. Alors qu’ici à New York, une ville entière sous la neige, c’est magnifique. Un merveilleux contraste se joue avec le blanc de la neige, et le gris métallisé des immeubles, des gratte-ciel que constituent la ville de New York. Mais aujourd’hui, il ne neigeait pas, ce n’était qu’une légère brise de froid qui recouvrait la cité. Par conséquent, le jeune homme en plus d’une chemise de couleur noire un peu entrouverte, un habituel jean foncé et d’une paire de chaussures habillées noir, il s’arma de sa veste en cuir véritable, une petite écharpe en coton nouée autour de son cou dans les tons grisâtes, s’ajouta à la tenue afin de se couvrir un peu plus. Matthew était le type d’hommes à s’habiller correctement, et comme la plus part des autres, pour passer inaperçu dans les rues, afin d’avoir une tranquillité stable qu’il n’abandonnera pour rien au monde.

Le mutant était fin près à aller dehors pour enfin rendre un colis à des certains bijoutiers qui avait été cambriolé. Le portier lui était toujours autant fidèle, car ce n’est pas la première fois que Matthew lui confit quelque chose. Suite à sa rencontre avec une certaine mutante appelée Marrow, le jeune homme a du acheter le butin de la jeune cambrioleuse afin de ne pas mettre tout son travail à néant. Puisque depuis son arrivé à New York, ce couple de bijoutier subissait une baisse de salaires importante provoquée par le mutant, comme il a l’habitude de faire avec d’autres humains riches. Le problème c’est que s’il avait fait comme si de rien n’était avec le cambriolage, il aurait du redonner l’argent, et moralement, donner de l’argent a des personnes devenues pauvres sans rien dire, ce n’est pas vraiment très intelligent. Alors le mutant a racheté le butin et décidé de leur rendre après quelques jours sans argent. Matthew attrapa le sac se trouvant à son entrée, et quitta son appartement, habitant tout en haut de l’immeuble, il prit l’ascenseur, croisa quelques habitants du bâtiment, quelques politesses mais pas un mot de plus. Arrivée à l’entrée, son fameux portier lui ouvrit, une petite discussion pour connaître les nouvelles de chacun, qui ne dura que cinq minutes, et Matt repris son chemin vers la bijouterie. Heureusement pour lui, c’était fermé, le mutant ne voulait pas remettre leurs biens en main propre, mais plutôt les laisser dans un coin. Il choisit la cour se trouvant derrière le commerce ou se trouvait le concierge du lotissement luxueux. Il le remit en disant que c’était pour les bijoutiers et partis sans dire un mot. Tout allait rentrer dans l’ordre aux grands plaisirs de Matt.

Le jeune homme jeta un œil à sa montre, bientôt treize heures. Il commençait à avoir faim. Bien, il va se chercher de la nourriture à importer et revenir chez lui. Il se balada alors dans les rues New Yorkaise à la recherche d’un bon restaurant, il pourrait très bien aller dans un fast-food, puisqu’il n’y avait que ça ici, mais le mutant ne voulait pas s’embêter à attendre dans la file pour au final avoir un simple humberger cuit en deux minutes sans aucun goût. C’est en marchant tranquillement qu’il entendit une voix assez aiguë lui percer les tympans. De là où il était où il était, Matthew ne comprenait pas tellement les paroles, il capta juste quelques mots comme Recule, talon, dégager Tout ça avait l’air d’une agression. Et c’était pour la pomme de Matt. Partir faire comme s’il n'avait rien entendu le rendrais mal à l’aise. Il avait peut-être une âme de super héros au fond de lui, on ne sait pas, et lui non plus. Le mutant se dit que s’il n’y va pas, il va louper quelques choses, qu’il regrettera, alors autant y aller, il verra bien.

Maintenant, il était dans une rue un peu paumée, où il n’y personnes à par deux êtres vivants dont une femme, et un homme qu’il voyait de dos. Mais vu comment celui-ci s’approchait de l’inconnue, Matthew compris qu’il s’agissait d’un vieux pervers ne pensant qu’à tirer le coup de la journée dans son lit certainement fait de cartons et se trouvant au fond d’une ruelle. Ceci avait le don de dégoûter le mutant, voir l’homme être réduit dans un état les plus bestiales était d’un choquant. Même en hiver, ce genre d’obsédés sont toujours aux gardes à vous, tout de même remarquable. Le mutant s’approcha, toujours avec un calme olympien, et arrivé enfin derrière l’agresseur, il lui attrapa l’épaule et ceci surpris l’ivrogne qui se retourna agressif. Mais en voyant la carrure de Matthew, sa tête de faux méchants laissa montré un peu d’angoisses. Le type faisait bien deux tête de moins que Matt, et l’air terriblement sérieux et angélique du mutant, ne pouvait que provoquer de la méfiance.

- Tu devrais laisser cette dame tranquille. Dit Matthew, calmement.

Le type tenta de prononcer quelques paroles, mais il n’eut le temps que Matt rajouta d’un ton sévère et glacial un ordre.

- Va t’en.

L’agresseur resta une dizaine de secondes à regarder droits dans les yeux le mutant, et partis en courant comme un dératé, en glissant et pestant de sa défaite. Matthew le suivait du regard, avec un léger sourire en coin. Une fois que le type fut assez éloigné, le mutant se retourna vers la victime. Une charmante jeune femme, brune aux yeux noisette tenant un talon dans sa main, et autres paquets, sans doute remplit de vêtements.

-Vous allez bien ? Demanda Matt, en plongeant son regard dans celui de l’inconnue. Une jolie demoiselle tels que vous ne devrais pas traîner dans ce genre de rue. Rajouta-il, toujours aussi calmement, même un peu trop.

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Une fois n'est pas coutume, les choses semblaient plutôt bien tourner pour Soledad...Un homme surgit d'on ne sait où apparut soudain derrière son agresseur et sans même lever le petit doigt, usant seulement de sa taille et de son air déroutant. Le sale type qui avait tenté de l'embarquer essaya tant bien que mal de se défendre mais il ne résista pas longtemps et il prit vite la poudre d'escampette, filant sans demandant son reste et disparaissant rapidement au détour d'une ruelle. Soledad le regarda filer, soulagée, puis s'intéressa à l'homme qui lui parlait. Son sauveur était grand, imposant, il gardait un air calme et solennel, et non content de ça, il dégageait un charme certain...Subjuguée par son super héros qui venait de lui sauver la mise et par les traits délicats et néanmoins virils de son visage, Soledad resta un moment silencieuse puis lentement, retrouvant ses esprits, elle le regarda droit dans les yeux et ses lèvres s'étirèrent dans un immense sourire, aussi grand qu'un bouche de métro. Si elle allait bien? Eh bien ma foi, sauvée d'un ivrogne en puissance par un homme charmant et vêtue avec des fringues vraiment in? On ne pouvait mieux aller, pardi! Quand à savoir ce qu'elle faisait dans les rues, ce n'était pas si évident que ça à répondre...Après tout, elle n'avait pas demandé à atterrir ici, simplement elle s'était perdue.

"Oh oui, ça va!!! Merci beaucoup!! J'ai vraiment eu peur pendant un moment que ce type ne m'enlève mes paquets...Ça représente une grosse somme d'argent!!"

Petite demoiselle innocente...Le type n'en voulait certainement pas à ses paquets mais ça Soledad ne s'en rendait pas compte, ou du moins ne voulait pas s'en compte inconsciemment. Pour elle, New York était la terre des opportunités, d'une civilisation idéale, et l'idée qu'on puisse en vouloir à sa vie et à son intégrité avant ses chères fringues, c'était tout simplement impensable. Néanmoins, elle sentait bien qu'elle venait d'échapper à quelque chose de grave, sinon pourquoi ce type se serait présenté comme ça pour l'aider, eh? Le cœur encore battant, le pouls accéléré par cette brusque et brève montée d'adrénaline, elle ne réfléchit pas assez à ses paroles suivantes et elle lâcha tout de go, pauvre insouciante, les premiers mots qui lui traversèrent l'esprit:

"J'aurais pu me téléporter ailleurs vous voyez mais bon il aurait découvert que je suis une m...Oh, heu...Oh je n'aurais pas dû dire ça!!!"

Rhaaaa! Il fallait qu'elle sorte vraiment le mauvais mot au mauvais moment décidément. Et si le type n'aimait pas les mutants...Et si c'était un de ces humains sans cœur et raciste dont on lui avait si longuement parlé?? Dépitée et vaguement effrayée, son talon aiguille toujours dans sa main droite et ses énormes paquets dans la gauche, elle fixa l'homme avec une petite mine et des yeux de chien battu. Avec un peu de chance, peut-être qu'il n'aurait rien compris...

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La jeune femme affirma qu’elle allait bien, malgré ce qu’elle venait de vivre. La suite de sa phrase n’empêcha pas un léger sourire en coin se former sur le visage de Matthew. La raison de la peur de l’inconnue était plutôt surprenante, et inattendue. En effet, elle avait plus peur de se faire voler ses articles nouvellement acheter que de se faire agresser physiquement. Matt ne s’empêcha de le lui faire remarquer, en gardant son petit sourire.

-Je ne pense pas que ce soit vos achats qu’il l’intéressait très chère.

Elle n’avait pas l’air très consciente des dangers que pouvait contenir New York. En plus de la criminalité, il y a les mutants qui haïssent les humains, et ce type d’êtres s’en prend à tous à chaque coin de rue. En plus des mutants qui sont ainsi, il y a ceux qui sont doté d’une perversité assez impressionnante, et ne ce gène pas d’utiliser leur dons pour installer la peur et ainsi, avoir leur cible aussi docile qu’une poupée. Par chance, l’inconnue n’était tombé que sur un simple ivrogne puisqu’il n’a pas prouvé qu’il avait des dons face à elle ou à Matthew, qui même avec sa carrure, un mutant pourrait le mettre à terre, si bien sûre, le jeune homme ne montrait aucune riposte.

-Vous m’avez l’air, perdue. Ajouta Matt.

C’est vrai que, l’inconnue, pour se retrouver là, elle avait fait fort. Soit elle connaissait le chemin, mais cette rue de ne mène pas vraiment à des lieus très conseillé, soit, elle s’était tout simplement perdue. Et vu le comportement qu’elle avait à ce moment même, Matt optait plutôt vers la deuxième option. Ce qui est traître chez l’être humain, aussi bien chez le mutant, ce sont les yeux. Et ce qu’il déteste le plus chez lui, c’est bien ses yeux. Lui qui refuse de montrer n’importe quelles émotions, il suffit qu’il ait deux secondes de déconcentrations pour que quelqu’un , qu’il le connaît assez bien, se rende compte de son état. Et c’est grâce aux yeux de la charmante inconnue que le mutant porta sa principale analyse. La jeune femme ne s’était sans doute pas remis complètement du choc et décidément, elle était remplie de surprises. Comme si de rien n’était, elle lança qu’elle aurait pu se téléporter. Un haussement de sourcil de la part de Matthew, surpris, une nouvelle fois. Pour deux raisons, la première est le comportement de l’inconnue, qui sort comme ça, que c’est une mutante, et la seconde, c’est que c’est la deuxième mutante qu’il rencontre en quelques jours. C’était peut-être la période. Il rigola quelques secondes, en levant les yeux au ciel. Il ne le fait pas souvent, mais entendre la jeune femme parlé est vraiment drôle. Le mal était fait de toute manière, mais la jeune femme n’avait pas l’air rassurée, sa tête en aurait fait pitié à quelques personnes, mais pour Matthew, c’était plutôt comique.

-Ne vous en faîtes pas… Je suis comme vous. Dit il calmement.

Entendant des voix venant de derrière lui, Matthew se retourna pour jeter un rapide coup d’œil. On dirait que l’ivrogne avait rappelé sa meute pour donner une leçon à Matt. Même si ces types venaient, le mutant n’aura cas usé de ses dons pour en finir au plus vite, mais évitons de se salir pour rien, autant partir calmement, et en toute discrétion, avant que la bande de misérables humains n’arrivent à lui et à l’inconnue. Son regard alla alors de nouveau dans celui de la demoiselle.

- Et si je vous payais un bon repas ? Je connais un restaurant respectable non loin d’ici. Demanda-t-il avec un sourire des plus charmeur.

La jeune femme accepta, et remis sa chaussure afin de marcher, correctement. Matthew et elle quittèrent la rue, laissant en plan les agresseurs arrivés deux minutes trop tard. Le restaurant dont parlait Matt ne se trouvait qu’à quelques minutes. Un restaurant luxueux, où il n’y avait pas trop de monde. Les deux mutants entrèrent, et l’un des serveurs leurs dirent de s’installer à l’une des tables du fond. Matthew enleva sa veste et son écharpe, il faisait vraiment plus chaud qu’à l’extérieur, et s’assit face à la demoiselle.

Le restaurant était une alternative pour éviter l’agression, d’ailleurs, le mutant vit rapidement un groupe d’énergumènes traverser la rue en courant, certainement à la recherche du mutant. Malgré la baie vitrée, ces idiots ne l’ont même pas vus. Le serveur apporta la carte des menus.

- Commandez ce que vous voulez, c’est moi qui régale. Ajouta t-il. Au faite, j’en ai oublié les politesses. Je m’appelle Matthew Meyers, et vous ? Demanda le mutant.

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Le moins qu'on pouvait dire pour Soledad, c'était qu'à défaut d'être très intelligente et très douée, elle était de ces filles qui réfléchissent beaucoup...Quoique, un peu trop parfois, et cela pouvait carrément tourner à son désavantage. Elle se trouvait maintenant assise à une table du restaurant charmant où l'avait entrainée l'homme et à présent, elle ne pouvait s'empêcher de se poser des questions. Quand, quelques minutes plus tôt, son sauveur lui avait dit que le type ne cherchait pas à s'en prendre à ses vêtements, elle n'avait pas posé de questions mais l'envie ne lui avait pas manquée. Elle avait bien une petite idée derrière la tête de ce qu'avait voulu insinuer l'homme mais son esprit encore trop naïf refusait de l'admettre. il y avait aussi cette déclaration intrigante...Qu'avait-il réellement voulu dire en disant qu'il était comme elle?...Oula, ça commençait à en faire un petit peu trop pour son pauvre cerveau déjà bien secoué par l'agression et elle décida prudemment d'attendre d'être plus tranquille pour pouvoir poser toutes les questions qui la tracassaient. Et au passage, de les poser une par une de préférence, histoire de ne pas tout mélanger...

Le serveur venait de s'éloigner après leur avoir laissé les menus, et maintenant, elle regardait l'homme en face de lui. Vraiment, absolument charmant...Très élégant et sûrement raffiné. Un parfait gentleman sans aucun doute. Elle qui ne connaissait encore personne à New York, elle avait bien eu de la chance. Et puis, sortir enfin de ces ruelles affreuses où elle s'était perdue pour atterrir dans ce restaurant, à l'abri du froid, c'était quand même une sacrée amélioration. La carte entre les mains, les pieds au chaud et les paquets de ses courses intacts et rangés dans le garde-robe du restaurant, elle se sentait bien mieux et lorsque l'homme se présenta, elle ne put s'empêcher de sourire.

"Oooohh enchantée Matthews! C'est vraiment très gentil de votre part de m'inviter!! Vous avez raison, on a même oublié de se présenter...Qu'on est bêtes, pas vrai??!!!"

Un petit rire stupide vint conclure ses mots et, enjouée, elle tendit sa main par dessus la table. Puis elle posa la carte du menu sur la nappe avant de reprendre la parole:

"Moi, c'est Soledad Cortés. Je ne suis pas new yorkaise, c'est pour ça que je me suis perdue dans les rues toute à l'heure. J'habite à New York depuis quelques jours seulement et d'ailleurs, je ne suis même pas américaine. Je viens d'Argentine. De Buenos Aires plus précisément. Vous connaissez? J'avoue, je suis très heureuse d'être ici mais mon pays me manque un peu...Pas facile de s'adapter quand on est seule, surtout qu'ici, il fait vraiment trop froid!! Mais les boutiques sont si extras. On trouve vraiment de tout, et vraiment de toutes les marques...Oh, c'est vraiment super!!! D'ailleurs, vous avez du voir mes paquets, j'en ai tout plein!! Mais c'est parce que dans l'avion, on peut amener qu'un nombre limité de bagages et du coup, j'ai du laisser plein de fringues chez moi. Et du coup j'ai du sortir[ en acheter d'autres...J'avoue, j'ai fait flamber la carte bancaire, mais là y'avait urgence!!! Hihihihi!!!! D'ailleurs, quand ce type est venu, j'ai vraiment eu peur...Mais au fait, vous savez pourquoi il m'a attaquée? Parce que si c'est pas pour mes fringues...Je veux dire, il se serait attaqué à moi....parce que...Oh non, c'est ridicule...Oh et puis de toute façon, tu es arriv...Et au pardon, ça ne t'ennuie pas que je te tutoies pas vrai? D'ailleurs, tu peux me tutoyer toi aussi! Après tout, tu as dit qu'on est pareils!! Et...Oh, tu voulais dire quoi au juste? Moi je...Oh je parle vraiment trop, désolée!!!

Soledad avait maintenant les joues très chaudes et elle s'était sentie rougir, inexorablement, passant de sa peau pâle à une teint écrevisse du plus mauvais effet. Elle avait trop parlé comme souvent...Des fois, elle en savait pas se taire, décidément. Elle parlait vite, sans s'arrêter, passant souvent du coq à l'âne avec sa logique bien à elle et il était peu probable que son interlocuteur ait réussi à comprendre parfaitement tous ses dires. D'ailleurs là, c'était tout juste si elle parvenait à se souvenir avec précision de ce que elle-même venait de raconter à Matthews...Gênée, elle baissa le regard, s'attardant sur la nappe, puis remarquant la carte qu'elle venait de poser, elle s'empressa de la reprendre pour se concentrer dessus. Manque de chance, son geste fut trop vif, et lorsqu'elle attrapa le carton, celui-ci vint percuter le verre à pied posé non loin de là. Verre qui partit aussitôt dans le décor. Si son compagnon ne faisait rien, nul doute que celui-ci finirait en mille morceaux sur le carrelage immaculé et impeccable du restaurant. Devant la catastrophe qui s'annonçait, Soledad ouvrit de grands yeux et s'écria aussitôt:

"Oh désolée! J'ai pas fait exprès!!!"

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[ désolé, c’est court +.+ ]

Installé à une table au restaurant, le serveur avait donné les cartes des menus à Matthew et l’inconnue. Il s’était ensuite retirer pour laisser un peu de temps aux clients de choisir leur repas. Les prix n’était même pas marquer, typique des restaurants où les plats étaient plutôt chers, mais de ce détail, Matt s’en contrefichait, il ne payait avec son argent, enfin dorénavant c’était le sien, maintenant qu’il l’avait en sa possession. Il regardait, tranquillement cette carte, en écoutant la jeune femme se trouvant en face de lui. Elle avait un petit accent, pas très américain, mais bizarrement, Matt n’arrivait pas vraiment à définir d’où pouvait bien provenir ceci. Il sourit de temps à autres, à certaines paroles de la demoiselle. Quand celle-ci tendit sa main pour se présenter, Matthew fit de même, en gardant un sourire des plus charmeurs. Enfin, ce côté là, c’était naturel, on va dire.

Il retourna à sa carte tout en écoutant la chère Soledad. Elle vient donc d’Argentine, une femme latine, tout à fait charmant ! Elle parla énormément. Et Matthew essaya tant bien que mal de tout écouter. La particularité chez les femmes, c’est que la plus part sont pipelettes. Et des fois, ça gâchait tout. Malgré ses efforts, le mutant n’entendit pas tout, elle allait trop vite, mais ceci n’empêcha pas qu’un petit sourire en coin aille sur glisser sur le visage de Matt. La jeune femme rougit après qu’elle est fini son long discours. Matthew ne voulant pas la rendre plus mal à l’aise qu’elle l’est, resta décontracté, et répondit calmement.

-N’essayes plus de traîner dans ce genre de ruelles, c’est un conseil. Dit-il. Ils t’agresserons pour tout et rien.

Il fut tout de même étonné quand Soledad n’avait pas compris que Matthew était aussi mutant. Sa phrase n’était pas pour autant si compliquée, mais il se dit que cela devait être à cause du choc qu’à précédemment la jeune étrangère.

-Tu es bien une mutante, à ce que j’ai pu comprendre. Je fait partis de ce groupe à part aussi. Ajouta-t-il.

Gênée par son comportement, Soledad se cacha derrière sa carte de menu, mais celle-ci attrapée trop vite, fit basculé un verre qui était près à s’écraser sur le sol. Sans vraiment réfléchir, Matt se pencha aussitôt sur le côté pour rattraper ce verre. Ce qui est bien à l’armée, c’est qu’on nous apprend à avoir des réflexes, et ces réflexes, ont les garde, car ceux-ci deviennent de pures habitudes. Il déposa par la suite, le verre à sa place. Et fit comme si de rien n’était.

-Ce n’est rien. Fit-il.

Le serveur revint quelques minutes après, demandant ce que voulaient les deux mutants. Matthew montra du doigt sur la carte, il prenait juste un peu de viande accompagné de légumes. Avec ce qu’il s’était empiffré la veille, il devait faire gaffe aujourd’hui. En fin de journée, Matt ira faire un peu de footing à Central Parc, comme tout les jours.

-Alors, comme ça, tu viens d’Argentine ? C’est un pays que je n’ai pas pris le temps de visiter, mais je compte le faire. Que viens-tu faire à New York, c’est seuleument pour le shopping ? Rajouta Matthew, sourire en coin.

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La révélation la cloua sur place, et elle ouvrit de grands yeux étonnés, à la fois saisie par la nouvelle et par le fait qu’elle avait été complètement à côté de la plaque depuis le début. Le groupe dont avait parlé Matthews, ce qui selon lui la classait dans sa catégorie, c’était tout simplement sa mutation. Oula, qu’il était allé chercher loin...Elle, elle avait plutôt pensé à un style de vie, une classe sociale à la limite. L’homme était bien habillé, très classe comme elle. Il semblait avoir du goût et de l’allure, des bonnes manières, un sourire qui la faisait fondre, une voix grave,...et cette mâchoire virile...Et mon dieu, il fallait qu’elle arrête de le regarder comme une bécasse, sinon il risquait de s’imaginer des choses. Parce que certes, il était très charmant mais elle n’était quand même pas tombée amoureuse de lui comme ça, d’un coup. Non non, les coups de foudre chez elle, ça n’existait (presque) pas...

Elle s’éloignait du sujet. En fait, elle était incapable de se concentrer plus de deux minutes sur la même chose ou quoi ? Peut-être bien en fait. Et non content de cela, elle était sous le charme de son sauveur, ce qui n’arrangeait rien. Sortant de ses pensées qu’elle commençait à juger un tantinet trop déplacées, elle se focalisa sur ce que lui avait dit l’homme. Alors comme ça, il était un mutant...Intéressant. En fait, elle avait eu bien de la chance. Parce qu’elle aurait pu tomber sur n’importe qui et comme avaient dit ses parents... Tous ceux qui les entouraient n’étaient certes pas forcément des anti mutants en puissance, vils et assassins, mais on ne pouvait jamais vraiment être sûr. La prudence et la discrétion étaient de mise, il fallait absolument garder profil bas devant les autres. Conseils que Soledad appliquait à la lettre mais de temps à autres, sa nature insouciante reprenait le dessus et elle commettait des erreurs monumentales sans le vouloir. Et maintenant qu’elle se rendait compte de sa stupidité, elle se sentait vraiment mal. Gênée mais à la fois, extrêmement soulagée d’être tombée sur un mutant...Au moins, il ne risquait pas de lui faire du mal parce qu’elle était différente...

En attendant, il fallait choisir le repas sur la carte, et la vérité c’était que Soledad avait une faim de loup. Rien de bien étonnant, la jeune mutante avait toujours beaucoup mangé et ce, sans jamais prendre le moindre gramme. Une particularité dont elle était particulièrement fière et qu’elle aimait bien rappeler aux autres de temps en temps, pour ne pas dire à chaque fois...Détaillant rapidement les choix proposés, elle hésita longuement...Tout lui plaisait. Enfin, sous le regard inquisiteur du serveur, elle finit par choisir un repas complet, d'assiettes bien garnies...Ben oui, il fallait bien rassasier le trou noir qui lui servait d’estomac...

Puis l’homme s’éloigna, emportant leur commande, et son bienfaiteur enchaina sur autre chose, dissipant son malaise à propos de son incompréhension stupide. Non, à présent, en parfait gentleman, il s’intéressait à elle, lui posait des questions sur sa vie, sur les raisons de sa présence dans la Grande Pomme, et Soledad était tout simplement ravie. Autant dire que si Matthews avait voulu la berner en feignant lui porter la moindre attention, elle lui aurait mangé dans la main sans sourciller...

Elle laissa échapper un petit rire et répondit sans hésiter. Elle savait parfaitement pourquoi elle avait quitté son pays d’origine malgré l’amour et l’amitié qu’elle y avait laissés. Malgré la vie qu’elle s’était construite et malgré la perte de son entourage qu’elle aimait. Pourquoi elle avait décidé d’abandonner tout ça contre la solitude qu’elle trouvait à New York...

« Je suis venue ici pour changer de vie...Je cherche du travail pour l'instant. Mais peut-être que je finirai à la fac. L'argentine, c'est sympa mais c'était un peu ennuyant à la longue. Ici tout bouge plus...Surtout le shopping j'avoue!!!

La dernière phrase était dite avec un grand clin d'oeil...Normal quand on était une accro des fringues. Sinon le reste n'était pas bien dur à comprendre. Nouveau pays, nouvelle vie. Elle était jeune et curieuse, et elle comptait bien en profiter. Néanmoins, une autre question sur un tout autre sujet lui passait par la tête maintenant...

« Alors comme ça, tu es mutant? Et ton pouvoir c'est quoi au juste...C’est de sauver et de charmer les filles ? Non parce que là, j'avoue que tu as totalement réussi avec moi!!!

Évidemment, dit comme ça, ça pouvait faire peur...L'homme risquait peut-être de penser que la jeune femme était tombée amoureuse de lui d'un seul coup. Mais en réalité, il n'en était rien...Après tout, on pouvait être sous le charme de quelqu'un sans songer à se marier avec lui, non?

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Apparemment, la nouvelle que venait de faire Matthew, avait quelque peu surprit la jeune femme. Mais il ne se préoccupa pas de ça comme d’habitude. Le mutant ne s’attarde pas sur ce genre de détails, sinon, il s’embêterait plutôt rapidement, et quand il est agacer par quelqu’un cela se remarque tout de suite, vous le voyez partir sans rien dire. Donc autant prendre des précautions, il serait vraiment idiot de laisser cette pauvre jeune femme dans un restaurant alors que Matt venait tout juste de l’inviter. Et ce n’était vraiment pas du style du mutant. Un gentleman ne le fera pas, c’est comme désobéir à une loi nationale, et la sanction serait d’avoir son honneur mit en état de miettes.

Attendant son repas, Matthew pensait à tout et à rien. Il regardait dehors de temps en temps, et puis sans que personne ne s’en aperçoive, il était entrain de remplir son compte bancaire en faisant des rentrées d’argents, et toute sortes de transactions grâce à son pouvoir. Ce qui est bien avec la cyberpathie, c’est que personne ne s’en aperçoit, et comme il prend que chez les gens riches, les sommes qu’il vole sont vite comblé et comme ça.. Aucun doute et puis, les bulletins de comptes sont trafiqués par l’informatique alors protection supplémentaire. Et ce qui rendait le plus fière Matthew, c’est qu’il arrive à duper des humains si facilement, sans avoir à bouger ses fesses d’une chaise. Alors que certains tentent de braquer des banques et se font avoir cinq minutes après que le système de sécurité dernier cris s’est mit en marche.

Le serveur revint, prit les commandes, repartit après quelques minutes d’attente du à l’indécision de Soledad, et par la suite, Matthew demanda qu’est ce qui pouvait bien avoir pousser la jeune femme de quitter son pays natal. Après avoir lâcher un petit rire, Soledad rigola quelques instants et répondit, enjouée. Elle était là pour changer de vie, c’est vrai que Buenos Aires et New York, ont des façons de vivres différentes. Soledad cherchait aussi du travail mais elle n’était pas encore de son avenir ici. La jeune femme ajouta qu’elle trouvait aussi que sa ville était plus calme que par rapport à NYC. A vrai dire, New York est une ville d’affaires, de business. Il y a la bourse, de grandes écoles, une ville touristique aussi, c’est un pôle attractif pour la population extérieur. Elle finit sa phrase par un clin d’œil, Matt eu alors un sourire en coin, et pas vraiment sincère, c’était pour dire qu’il l’écoutait. Il laissa quelques secondes de silences avant de répondre, et très calmement il fit :

-Si tu veux un travail, va plutôt faire des études. Si tu veux j’ai quelques contacts qui pourrait t’aider à intégrer une école.

Enfaîte, les contacts dont il parle, c’est lui. Avec sa cyberpathie, il peut inscrire la jeune femme comme si de rien n’était. Dans un périmètre précis, il peut pratiquement tout faire. Quelle chance de vivre dans un monde où l’informatique est reine. Soledad changea de sujet, en demandant quel était le pouvoir de Matthew, en rajoutant derrière que c’était le faîte de sauver les filles et les charmer et que pour le cas de la jeune femme, ceci avait totalement marché. Ceci ne lui fit rien de particuliers, parce qu’il savait que son charme marchait souvent. Mais ce n’était pas son but particulier, de charmer pour le plaisir. Ceci ne se maîtrise pas forcément, c’est un comportement qu’il possède et qui peut-être, s’accentuera avec le temps.

-On va dire que ceci est… naturel. Répondit le mutant, sourire en coin.

Le serveur revint avec les assiettes. Il sourit aux deux clients et repartit. Bien, Matthew allait-il révéler son petit secret ? Peut-être pas tout. Son côté banquier illégal n’est pas vraiment quelques choses à révéler ou du moins, il est trop tôt pour le faire.

-Je crée et maîtrise l’électricité. Ajouta Matthew avant t’entamer son repas. Bon appétit. Finit-il.

Sans dire un mot de plus, il mangea en silence. Parler pendant que nous sommes entrain de déguster de la nourriture est une mauvaise manière, du moins pour Matthew. Le voir ainsi est totalement opposer à ce qu’il était dans l’armée. Les soldats dans la nature sont de vraies bêtes, ils perdent toutes leur manière, on peut croiser les purs machistes du coin, les vrais stéréotypes des hommes, et lâcher une femme dans le tas et vous pouvez être sûre que celle-ci n’a aucun repos. Quelque chose que Matt n’ait jamais réussi à concevoir. Il y avait une femme dans son bataillon, et le seul a ne pas s’en préoccuper était le mutant, alors que celle-ci était dans sa section. Enfin, ne pas s’en préoccuper est un bien grand terme. On va dire qu’il n’était pas comme les types en chaleurs que constituait le reste du bataillon. Matthew respecte trop les femmes pour se conduire ainsi, trop de temps elles ont subit les comportements des hommes, maintenant que la société à évoluer, plutôt mal certes, il serait bête de retourner dans des manières d’hommes de la préhistoire.

Il avait finit son assiette, et d’un signe de main, commanda un café au serveur qui déambulait dans la salle. Et il regarda de nouveau la jeune femme. Quelque chose l’intriguait tout de même.

- Tu es venue seule à New York ? Je ne voudrais pas t’offenser mais, ce n’est pas un peu irréfléchis de venir dans une ville inconnue, qui plus est, est New York ? Demanda Matthew, en haussant un sourcil.

Invité

Le repas était délicieux, appétissant tout autant que l’homme en face d’elle, et entre deux bouchées, Soledad inclinait silencieusement la tête pour montrer son accord. Etonnant qu’elle ne l’ait pas coupé, ou qu’elle ne se soit pas encore lancée dans une nouvelle tirade interminable...Mais les mets posés devant elle avaient réveillé son appétit vorace, et elle ne songeait à présent qu’à calmer rapidement sa faim. Rien de bien anormal, elle avait passé de longues heures dans le centre commercial, à parcourir de long en large les rayons, à essayer divers tenues, à passer au peigne fins les rayons des magasins dans la quête de la perle rare, LE vêtement avec un grand V qui ferait d’elle la plus belle pour aller danser...Et entre deux vestes enfilées, deux pantalons essayés, elle n’avait certainement pas trouvé le temps pour avaler la moindre chose et maintenant qu’elle se trouvait tranquille et assise à une table d’un succulent restaurant, elle comptait bien se rattraper.

Vraiment, cette journée, si elle n’avait pas été tâchée par l’intervention agressive de ce pauvre type, aurait pu être qualifiée de parfaite...Shopping à gogo, invitation au restau et tête à tête avec un homme beau (ben quoi, faut bien que ça rime ^^ ‘)...c’était tout simplement impeccable. Et Matthews, dans son rôle de protecteur de demoiselle en détresse, ou de demoiselle en perdition, commençait à endosser le costume de la meilleure des façons. Soledad trouvait attachantes les petites attentions qu’il lui prodiguait, les conseils qu’il lui donnait. Face à son hésitation, il semblait pencher sérieusement pour les études et il mettait dans ses paroles une telle conviction et une telle assurance que cela eut pour effet immédiat de convaincre Soledad. Certes, elle ne renoncerait pas à chercher du travail mais elle irait certainement se renseigner à l’université. Après tout, dans toutes les séries et les films américains, les étudiants jonglaient entre les cours et les petits boulots...Alors si Tom Welling et compagnie pouvaient le faire, pourquoi pas elle... ? Sa proposition non plus n’était pas négligeable...En ce moment, la jeune mutant n’avait aucune idée de comment s’inscrire, ni de quelles démarches employées, alors l’aide de son nouvel ami serait certainement la bienvenue. Parce que oui, dans l’esprit de Soledad, il était clair que Matthews était devenu un ami...Peut-être pas encore un intime, mais elle se plaisait en sa compagnie et il semblait s’occuper d’elle et porter de l’intérêt à sa personne. Alors un bon samaritain comme lui, elle n’était pas prête de le laisser filer comme ça...Elle sourit simplement et quand il eut fini, elle lui lança :

« Je veux bien de l’aide pour l’université, parce que là j’avoue que je suis complètement perdue. Merci beaucoup. »

Ceci dit, elle n’avait vraiment aucune idée des études dans lesquelles elle pouvait se lancer. Les études sur l’environnement, les animaux et le reste, mieux valait ne pas y compter. Elle, elle était une citadine pure souche. Les sciences, ce n’était pas vraiment son truc...Pour elle, les lois physiques se résumaient à l’attraction gravitationnelle qu’exerçaient les fringues et les hommes sur elle et les maths au calcul des nouveaux prix des articles soldés. La philosophie peut-être...Encore aurait-il fallu qu’elle s’y intéresse. Etc, etc. Les possibilités semblaient donc réduites.

« Oh mais je ne sais pas encore quoi faire...Je me verrai...Je me verrai bien travaillant dans un magazine de mode...Styliste ou journaliste, pourquoi pas ? Peut-être que toi, tu aurais une idée ? »

Bon, elle ne connaissait Matthews que depuis moins d’une heure et on ne pouvait décemment pas dire qu’il pouvait donc se fonder une opinion sur elle ni donner un avis des plus constructifs. Mais en réalité, cette réflexion n’avait même pas traversé l’esprit de la jeune femme et elle lui demandait simplement conseil, comme s’ils étaient totalement intimes...Mais pour l'heure, Soledad était déjà passé à autre chose. Le repas était presque terminé, et Matthew relançait la conversation, enchainant sur un autre thème.

«L'électricité, ce doit être sympa...Moi je peux me téléporter, très pratique pour se déplacer sans trop se fatiguer si tu vois ce que je veux dire...Pour ce qui est de New York...Je ne sais pas...Je suis seule mais je fais attention, ou du moins j'essaie!! Et puis j'espère connaitre rapidement des gens...Pour l'instant, je ne connais que...Toi en fait!! »

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Se remplir l’estomac est parfois si agréable.
Tout être, se retrouvant dans un restaurant dont les prix ne sont pas marquer tellement que la qualité est bonne, et que l’établissement est luxueux, mais aussi face à une ravissante demoiselle, ne peut rendre qu’un repas des plus sympathiques qu’il soit. Mais ceci ne concerne que ceux qui rencontrent ce genre de situations que rarement. Matthew, sans être prétentieux, est une personne qui fréquente ces moments assez souvent. Soit seul ou avec une charmante jeune femme trouver dans une rue. Un peu comme avec Soledad maintenant. Et le point différent avec ce moment précis, et tout ceux d’avant, c’est que Matt n’a jamais revu les jeunes femmes par la suite, parce que pour être franc, il s’en fichait. Alors que dans le cas de Soledad, il ne sait pas trop pourquoi, à croire que sa journée est remplie de choses inexplicables, le mutant compris que la demoiselle, et bien, il allait la revoir dans les prochains jours, prochaines semaines.. Le jeune homme lui a proposé son aide, et on n’aide pas une étrangère en une journée. Matthew est peut être tomber sur la personne qu’il devra aider en permanence, devenir le type qui doit être toujours là pour cette jeune femme en cas de problèmes.. L’ange gardien ? Non, ce terme serait trop inadapté. Surtout que Matt ne se trouve pas être dans une catégorie angélique, avec tout ce qu’il a put faire dans son passé, il se classe plutôt du côté de ceux qui finiront en enfer, même si le mutant croît plutôt que son corps retourna à la terre et que son âme trouvera un autre hôte. Espérons juste que l’hôte sera digne de l’âme de Matthew.

En parlant d’aide, Soledad accepta celle de Matt. Il s’amusera ce soir, assis au fond de son canapé, à rentrer des dossiers d’inscriptions avec des bulletins des plus excellents, par trop non plus, il faut que cela fasse vrai. Il sourit à la réponse de la jeune femme, et le problème suivant arriva. Quelle fac pour Soledad ? L’inscrire partout, ne serait qu’un comportement qui lancerai le doute dans chaque tête des directeurs des universités.. Ayant finit son assiette et attendant son café, le jeune homme releva la tête pour plonger son regard sur le visage de la jeune femme se trouvant en face de lui, et d’être à son écoute, attentif, afin de ne pas trop faire de bêtises ce soir lors de ses manigances informatiques. Une erreur et tout serait mis à l’eau. Fort dommage, ceci toucherait de trop la fierté du mutant New York est remplie de facultés, des plus mauvaises aux meilleurs, on a le choix…. Il y a des écoles supérieures aussi, mais mieux vaut entrer dans une université. Stylisme, journalisme… Typique. Matthew n’en fut pas vraiment très étonné, voyant le type de Soledad, ce n’est pas vraiment exceptionnel. Mais, le jeune homme, et sincèrement cette fois, rigola, légèrement, quelques secondes. Le journalisme… Quel métier ! On ne démarre jamais où on veut, on commence stagiaire, en servant du café à tout les employés, on passe sous la rubrique sportive et on finit dans un petit journal qui se vend mal. Regard plutôt sombre en effet, mais le journalisme, c’est ça. Ceux qui réussissent, sont ceux qui on l’âme d’un animal, les femmes qui font les soldes à l’ouverture du magasin ne sont rien comparés à des journalistes en furies.

-Une idée ? Je ne sais pas… Je ne te connais pas très bien, je ne veux pas te lancer sur des pistes qui ne pourrait pas convenir à ta personnalité.

Autant analyser la jeune femme avant de lui dire n’importe quoi. Matthew avait retenu, que Soledad était quelqu’un d’un peu ignorante, sans doute rêveuse, avec l’idée de venir seule ici. Naïve ? Qui c’est ? La jeune femme pourrait être du type à découvrir le monde… En partant de ces petits points de vue, Matt ne l’a voyait pas tellement dans le journalisme, en effet, elle se ferait piétiner à chaque coin de rue. Non, de ce point de vue là, mieux vaut prendre une direction plus sûre. Soledad lui a parlé de stylisme. Il faut être créatif pour ça… Pourquoi pas, en apparence, la jeune femme serait bien dans ce milieu, mais il faut garder la tête hors de l’eau, et rester courageuse dans ce milieu. La mode est un vrai marais infesté de crocodiles. C’est toujours mieux que de courir dans toutes les rues à la recherche de potins, même si le stylisme est comme l’art, il faut être à l’affût de toute nouveauté.

-A vrai dire, je te vois plus être styliste que journaliste. Franchement, est-ce que tu te vois dans une horde d’humains affamés de réponses de starlettes ? Un petit sourire. Moi, même si on ne se connaît que depuis une petite heure, je ne t’imagine pas au milieu des harpies. Peut-être qu’une école d’art te conviendrait mieux ? Ta rêverie t’aiderait sûrement. Créer des choses, concevoir.. et te spécialiser dans la mode par la suite…

Il ne rajouta pas plus de chose. Son café était arrivé, et le serveur débarrassa les assiettes. Bien, Soledad se téléportait, paresseuse en plus de cela. Oui, en effet, le journalisme n’était pas pour elle. La jeune femme ajouta qu’elle ne connaissait que Matthew. Ses pensées se confirmaient. Il allait devoir s’occuper de la jeune femme. Ce n’était pas son genre d’abandonner quiconque, surtout une femme. Ame de Marines.

-Je te ferais connaître alors d’autres personnes si tu le veux bien. A New York, les apparences sont parfois bien trompeuses. Même le plus élégant des humains peut être un vrai manipulateur.

Parlait-il de lui ? Non. Le jeune homme ne manipule que ce genre d’idiots.

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