Le Retour de Marrow

New York, New York, quelle ville New York ! Immense, animée, il s’y passe toujours quelque chose. Plus ou moins grave, mais les événements restent dans le même domaine : la criminalité. Du vol de sac à main au meurtre en passant par le viol et le cambriolage d’une banque, il y a toujours une affaire en titre dans les journaux. Mais la plus part du temps, il s’agit de meurtres… les petits vols ou autres délits de ce genre se trouve en petit dans les actualités de la veille. En lisant l’article, on comprend vite que la population est mise à rude épreuve en apprenant qu’il faut qu’elle reste sur ses gardes. Mais leur peur est encore plus provoquée quand nous lisons que le meurtrier est peut-être un mutant. Ils ne s’accusent plus entre humains puisqu’ils ont trouvé les coupables parfaits. « Ils » sont bien évidemment, les humains ou plutôt ceux qui les dirigent, c’est-à-dire, les politiques. C’est bien les pires personnes qu’ils puissent exister sur la planète. Les dirigeants d’un état font des promesses, qu’ils ne tiennent jamais. Ils se prennent pour des dieux, mais ils n’ont pas leur puissance. Les humains ont crées Dieu, du moins pour Matthew, c’est le cas. Ce n’est pas un religieux, et il considère ceux-ci comme une idiotie de plus fait par les Hommes. Revenons à eux, d’après le mutant, ils ont crée Dieu, pour trouver une bonne raison d’étendre une puissance sur la Terre, mais très vite, ils se sont proclamés plus puissant que Dieu lui-même. L’Homme est donc Dieu dorénavant ? Se serait donc la meilleure des explications connaissant les catastrophes qu’il a fait pour faire évoluer la société. L’Homme était destiné à de grandes choses, mais il s’est autodétruit, voyez le résultat, l’humanité a peur de tout et de rien, parce que la peur fait marcher l’économie, mais la peur engendre la mort, surtout aux États-Unis, qui chaque jour, connaît la mort à cause d’une arme à feu, l’un des principaux commerces de ce pays américain. L’Homme, on peut le dire, ne penses qu’à l’argent… Il ne veut que ça pour se sentir bien. Même si Matthew adore voler de l’argent, il n’y pense jamais, sauf qu’en il en a besoin, c’est devenue tellement une habitude qu’il n’y pense plus du tout, c’est aussi normal que d’enfiler des vêtements pour sortir dehors.

Le jeune homme venait de finir lire son journal, comme il le fait tout les matins, dans le café du coin. Et après avoir finit sa collation, il jeta le journal dans la poubelle la plus proche, en sortant de l’établissement. A cette heure de la journée, New York est en mouvement, et toujours dans la plus grande des avenues, il y a le célèbre bouchon qui dure tout le temps. Le mutant resta sur le trottoir, à marcher au hasard, il allait peut être rentrer chez lui ou sans qu’en chemin il trouvera autre chose à faire. Comme à son habitude, il donna quelques pièces dans le verre jetable des SDF qu’il ne trouvait sur sa route, mais sans faire aucun signe particulier, tels un sourire, ou un simple regard. Matt jeta ses pièces sans se préoccuper de la réaction du receveur, qui est certainement heureux de gagner un peu de sous en mendiant. En marchant, il attrapa les flyers que des ados saisonniers donnaient aux civils, et sans même jeter un coup d’œil dessus, le mutant les mit à la poubelle automatiquement dès qu’il en croisait une. Ces publicités étaient de la propagande, il n’en avait rien à faire. Avant, il les lisait pour rire de l’idiotie de ces gens qui veulent vendre, maintenant ceci le blase trop pour qu’il regarde les papiers sans se dire qu’il aurait préféré être du monoxyde de carbone, un gaz toxique et meurtrier pour l’Homme. Mais ceci sera peut être à sa réincarnation si jamais cela existe vraiment.

Matthew avait quitté la chahut des grandes rues, pour se retrouver dans une plus calme, instinctivement il allait chez lui, il ne trouvait rien à faire sur le chemin, et ne voulait rien faire de particuliers pour le moment. Dans cette rue, il faisait un peu frais, peut-être parce qu’il y avait moins de monde, mais Matt n’avait tout de même pas froid avec sa simple chemise. Mains dans les poches, il avança et ce fut là que son chamboulement de la journée changea. Des policiers, tiens donc, courraient dans la rue, en interpellant tout le monde, et bien évidemment, Matthew se douta qu’il n’allait pas en échapper. Deux hommes, un peu essoufflés, s’arrêta auprès du grand blond qui fut obliger de baisser un peu la tête pour regarder dans les yeux les agents qui devaient maintenir l’ordre dans la ville.

-Excusez-nous Monsieur, auriez-vous croisé une jeune femme habillée de noirs avec une cape de même couleur portant un sac sur elle ? Dit l’un des deux policiers.

Matthew leva les yeux pour réfléchir, et tenter de se rappeler si il avait croisé cette femme. Des femmes avec des sacs et habillées en noirs, il en avait croisé, mais remarqué qu’une l’une d’entre elles avait une cape. Le jeune homme voudrait les renvoyer balader, ces policiers, parce que, logiquement, si ils cherchent une délinquante, il faudrait être plus précis dans la description. Mais, le mutant restera poli, n’allons pas attaquer les agents, sinon c’est lui qui risquerait dans subir les conséquences.

Il baissa les yeux, pour répondre, d’une voix calme, et aimable, aux deux policiers.

- Non, je ne l’ai pas croisé. Cette personne a fait quelque chose de mal ?
- Oui, elle a cambriolé une bijouterie se trouvant à deux rues d’ici. Répondit un flic.
- Merci de votre aide Monsieur, appelez le commissariat si vous avez quelconques informations. Dit l’autre.

Un petit sourire pour faire plaisir. Et les policiers se remirent à courir, Matthew les suivra du regard avant de reprendre sa route en reprenant son visage neutre. Encore sans doute une gamine qui volait pour faire comme son petit groupe d’amis.

Il croisa cette rue qui possédait la fameuse bijouterie mais ne s’arrêta pas pour autant, il continua son petit bonhomme de chemins jusqu’au moment ou, il remarqua, une jeune femme, caché dans une ruelle. Intrigué, il passa en voyant que cette jeune femme était tout bonnement, la cambrioleuse. Être habillée de noirs n’est pas si bête, dans une rue faîte d’ombres, on ne la remarque pas si simplement. Sauf que Matt a gardé son expérience de soldat, et son sens de l’observation est toujours légèrement actif. Il était seul dans cette rue et profita d’un moment de déconcentration de la jeune femme, pour s’approcher. Appuyé contre le rebord du mur, main dans une poche, téléphone portable dans l’autre, il dit d’une voix calme, et un petit sourire en coin. Cette coïncidence, le faisait un peu rire, au fond de lui.

- Je ne sais pas si je dois appeler les flics que j’ai croisé il n’y a même pas dix minutes.

Un petit silence et ensuite en tapotant un numéro quelconque sur son téléphone, Matthew reprit.

- Tu devrais mieux te cacher. Les flics cherchent toujours dans les ruelles abandonnées…

Et il leva les yeux vers l’inconnu. Allait-il vraiment appeler le commissariat ?

Et bien dites donc, cette jeune femme était d’une agressivité ! Un objet non identifié venant tout droit de la cambrioleuse avait atterrit violemment sur le téléphone portable de Matthew, et l’appareil, n’était plus vraiment utilisable à présent. Le mutant laissa tomber le téléphone cassé sur le sol en penchant légèrement sa main, et fixant ces miettes électroniques. On vit à sa tête qu’il était tout de même surpris de cette offensive, il pourrait le prendre mal, c’était son nouveau téléphone, à peine une semaine. Pas eu le temps d’en profiter assez.

Déçu par la perte de nouveau jouet, le jeune homme releva la tête, pour de nouveau regarder la jeune femme cambrioleuse et de plus, attaquante. Le mutant n’aurait peut-être pas du faire semblant d’appeler les flics. Il ne changea pas de tête quand il vit une multitudes d’os sortis du bras droit de l’inconnue, une mutante. Le projectile était donc un bout d’os, bien… Matthew était tombé sur une mutante, et il avait la preuve devant lui les dires des humains, c’est à dire qu’un mutant est un criminel. Déception, une fois de plus. Il ne fit aucun signe particulier face à la découverte de la mâtinée. Le premier type qui aurait vu ça serait sans doute partis en courant, et d’ailleurs un type normal n’aurait jamais pris contact avec une personne qui venait de commettre un vol. Mais Matt n’est pas normal, enfin, normal, pas comme les autres. Il se remit droit, en quittant l’appuie que lui offrait le mur, et toujours en regardant la jeune femme, le mutant sortit comme par miracle un second téléphone de son autre poche de jean, avec un petit sourire en coin. Matthew a toujours un second téléphone sur lui, on ne sait jamais ce qui peut arriver à son premier. La preuve maintenant, il venait de s’en faire exploser un. Mais avant que la mutante décide de relancer un de ses os, il fit un geste de son autre main, une gestuelle venant dire stop .

-Tu t’es trop inquiétée.. Je ne connais même pas le numéro du commissariat. D’une voix toujours aussi calme.

Il rangea le téléphone et écouta les dires ou à vrai dire, les menaces de la cambrioleuse. La jeune femme le traitait de pauvre humain basique , il en perdait immédiatement le sourire et devint plus sérieux. Ce qui est la question d’arrêter la mutante, que faire d’elle, il ne va pas l’obliger à rendre son butin et à se rendre elle-même aux forces de l’ordres. Si Matt lui causait, c’était pour une raison bien plus particulière et surprenante. Mais revenons aux paroles provocantes de l’inconnue. Le jeune homme devait partir, sinon il pourrait y avoir un mort, et ce mort, ça serait lui. Un petit silence, il ne bougea pas d’un pouce.

La jeune femme recula, laissant tomber son sac et c’est là que le mutant découvrit la récolte de la jeune fille. Elle n’y était pas aller de mains mortes. Toute la bijouterie y était passé, on dirait. Il y avait de quoi être riche pour quelque moi. Matthew est bien content d’être cyberpathe, il n’a pas à se fatiguer à faire tout les commerces du coin pour gagner sa vie. A part un haussement de sourcils, le jeune homme ne réagit pas plus. Il était vraiment trop calme, mais ce qui le rend ainsi, c’est qu’il est sûre de lui. Depuis qu’il a vu cette jeune femme, il l’analysait, pour comprendre un peu son fonctionnement et éviter le pire. C’était une fille qui ne se laissait pas faire, provocante et qui était peut-être une habituée des cambriolages. Sans doute aussi qu’elle a utilisé son pouvoir pour arriver à ses fins. C’est vrai que ce pouvoir, est plutôt terrifiant, des os sortant de toutes parts de son corps, coupant comme des rasoirs et qui peuvent être projeté aussi rapidement qu’un boulet de canon, il y a de quoi se méfier. Mais par chance, Matt se trouvait dans un milieu qu’il l’avantageait, une ruelle sombre, et à ses pieds, un peu d’eau, qui venait sans doute des gouttières provenant des immeubles. Vu la rapidité des projectiles de la jeune femme, le mutant serait sans doute égratigner si jamais celle-ci attaque, mais son électricité est aussi rapide, et la décharge atteindrai l’inconnue sans aucun soucis. Espérons que le jeune homme n’en arrive pas là, et c’est pour cela qu’il s’adapta au comportement de la jeune femme pour ne pas en venir à la violence.

Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune femme, il ne sourit pas, comme tout à l’heure. Non il était sérieux, très sérieux. Même si pour le moment, il considérait la rencontre comme un petit divertissement dans sa journée.

-Désolé, je ne pense pas que je vais partir dès maintenant… Même si tu es une mutante…

Un nouveau silence. Matthew adore le silence, mais c’est surtout qu’il réfléchit avant de dire quelques choses.

-Je n’ai pas l’intention de t’arrêter ou de faire quoi que soit d’autres pour t’empêcher de voler. Je suis venue à toi, pour une autre raison, bien différente. Il s’avança, un peu sûre de lui et lentement. Tu vois, tu viens de cambrioler un commerce se trouvant à quelques mètres de mon habitation.. Et par ta faute, je vais être embêter par tout ces agents qui tentent désespérément de te retrouver. Et puis..

Voilà la raison ! En effet, surprenante. Tout était une question de tranquillité. Remarquez quand on connaît Matthew, c’est normal.

-Je voulais me montrer gentil en appelant un taxi pour que tu déguerpisses d’ici et vite fait, mais… Tu m’as dit une insulte qui m’a profondément irrité. Dit-il en s’arrêtant.

Une main dans une poche, l’autre dehors et celle-ci, en une fraction de secondes, commençait à montrer des lueurs bleuâtres et transparente, avec un léger bruit électrique. Il regardait toujours la jeune femme, et arrêta de générer de l’électricité, afin de remettre sa main, dans son autre poche.

-Tu sais… voler d’honnêtes commerçants, ce n’est pas très gentil. Certes je m’en fiche que tu le fasses, mais fait le aux moins avec plus de discrétions. Et pas en plein jours, tu as plus de chances de te faire avoir.. Attends plutôt la fermeture, il y aura moins de clients susceptibles d’appeler la police.

Il donne des conseils maintenant.. Nous voilà bien partis !

- Tu vas revendre tout ça, je suppose.

Cette fille était des plus intéressante. Dans son comportement, mais aussi par son pouvoir, qui est apparemment, pas tellement maîtriser. En effet, quand la cambrioleuse se baisse, des os d’une bonne cinquantaine de centimètres sortirent, Matthew était certains que la jeune fille avait des difficultés avec son pouvoir, il eut un petit rictus suite à ceci.

La jeune femme justifia son choix par la suite. Les bijoutiers, pour elle, ne sont pas d’honnêtes commerçants, il vole la fortune de pauvres gens, pour ce qui est encore du fait qu’il est trop d’argents, c’était peut-être dit trop vite. Bien, elle se fiche que la bijouterie soit près de chez Matthew, ce n’est pas étonnant, mais elle n’est pas au courant que de ce faîte, c’est aussi une cible du mutant. Proche de chez lui, humains riches et égoïstes qui plus est, trois bonnes raisons de leurs emprunter de l’argent.

-Vois-tu.. Même les humains qui tiennent une bijouterie, peuvent parfois avoir des fins de mois difficile. Et là.. Avec ce que tu leur as volé, je vais être obligé de leur rendre un peu d’argents.. Parce que, bien avant que tu arrives ce matin, ils connaissaient déjà depuis que je suis ici, une perte de salaires assez importante. Un temps. Et oui, je leur laissai juste assez pour vivre, mais un minimum pour qu’ils connaissent la dureté d’une famille moyenne. Et là, tu les as ruiné totalement…

Matthew ne s’expliqua pas plus à propos de ça. Il ne voulait pas tout révéler non plus. Espérons qu’elle comprendra ainsi. Après avoir fait son petit tour de magie, l’inconnue comprit que Matthew était un mutant tout comme elle sauf que lui, maîtrisait ses dons. La jeune fille n’avait pas l’air d’apprécier qu’elle n’arrive pas à cacher ses pouvoirs, Matt ne pourra pas lui faire penser le contraire, des os sortant de toutes parts de son corps n’est pas forcément agréables.

Les humains tolérants envers les mutants ? Et bien, beaucoup de ne le sont pas, mais d’autres le sont. La cambrioleuse doit faire partit de la catégorie de mutants qui se disent que tout êtres humains sont des idiots, et qui pensent que les mutants sont des monstres qu’on devrait tous abattre. En ce qui concerne Matthew, lui, ne pense pas que toute l’humanité est ainsi. Tout le monde n’est pas obligé d’être con, certains sont assez bien lunés pour comprendre que les mutants n’ont pas choisit de l’être et que certains ne veulent pas les exterminer et qu’ils sont inoffensifs. Matt ne sourit plus, restant sérieux, il ne chercha pas à faire changer d’avis à la jeune femme, mais elle avait plutôt un jugement arrêté, et ceci, déplaisait au mutant.

-Tout pouvoirs peut se maîtriser. Ceci se passe là dedans. Dit-il en tapotant sa tempe avec son doigt. Il ne faut pas se voiler la face en effet, beaucoup d’humains nous rejettent, parce qu’ils ont peur, mais penses-tu vraiment, que c’est de leur faute ? Les principaux coupables seraient plutôt, ceux qui les dirigent, tu ne crois pas ?

Et oui, les politiques, c’est toujours eux les coupables. Mais ce n’est pas si faux que ça. Si la population n’avait pas à faire à toute la propagande qu’elle subit de jours en jours, peut-être que la société serait meilleure.

Par la suite, l’inconnue affirma le fait qu’elle allait les revendre et aider ceux qui sont dans le besoin. Malgré son agressivité, elle avait un bon fond. Mais ceci est plutôt compréhensible, la jeune femme a du connaître beaucoup de malheurs pour être ainsi, et doit encore en vivre, puisqu’elle continu à voler. Matthew réfléchit. Soit il laissait partir la jeune fille comme si de rien n’était, et serait donc obliger de donner un peu sa poche, façon de parler, au couple de la bijouterie pour ne pas qu’ils tombent dans la précarité. Son but n’était pas de rendre pauvre définitivement les riches, sinon, il n’aurait plus de quoi se procurer son revenu, et puis, plus sérieusement, il veut juste que les riches comprennent et surtout connaissent les difficultés que les pauvres ont tout les jours. Ceux qui gagnent leur vie correctement, ne sont pas ceux qui forcément sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Et donc, redonner de l’argent à ce couple, reviendrait à faire une grosse erreur, car tout son plan serait mit à l’eau. Alors il reste une solution acheter tout ses bijoux et leur rendre. Matt trouvera bien une excuse ou un autre moyen pour qu’aucun soupçon ne lui tombe dessus. La décision était prise, mais c’est vrai que dépenser son argent pour ça… Le déplait un peu. Mais il fallait bien faire des choix dans la vie et ce choix là, était pour le moment, l’un des meilleurs.

- Bien… Il sortit son porte feuille de sa poche se trouvant sur sa chemise. Combien pour le tout ? Silence. Il est vrai que je ne connais pas le malheur des factures impayées et tout ce qui se ressemblent, mais j’ai rencontré des personnes qui pour eux, un chameau et une année de salaire. Ici un chameau c’est comme une voiture, à vrai dire les citadins vivant dans la rue, sont un peu mieux lotis que les villageois se trouvant en pleine zone aride.

Matthew parlait des irakiens, ceux qu’il a vu, et rencontré quand il était encore dans les Marines. Et ce qu’il disait c’était vrai. Ici, il y a toujours un moyen de gagner de l’argent, légalement ou non. En Irak, ce n’est aussi simple. On a un emploi et on vit, on n’en a pas, on meurt dans la rue. Et en plus, ils connaissent la guerre tout les jours, même aujourd’hui. A New York, malgré l’attentat de 2001, la seule guerre que les humains connaissent, c’est celle qu’il mène dans leur entreprise, qu’elle soit dans la rue, ou dans un bâtiment.

La société est insensée, la morale des humains ne reflète que ce que la société veut montrer tout simplement. Tout tourne autour de l’argent et le pouvoir. Il faudrait retourner à l’époque préhistorique ou il n’y avait pas d’argent, on se battait pour survivre, on était des animaux parmi tant d’autres. L’Homme est normalement l’animal le plus intelligent sur cette planète, il vaudrait mieux qu’il n’en est aucune, remarquez, ceci ne changerai pas vraiment avec les choix qu’ils font.

Cette petite tient vraiment à la vie, et Matthew doit bien se l’admettre, mais il admire le courage de la jeune fille. Le mutant sait ce que c’est de vivre dehors, du moins, en tant que soldat, mais il n’a jamais vraiment connu une vraie vie de pauvre, il a toujours été riche en somme. Quand il était gamin c’était ses parents qui le choyaient, et depuis son retour d’Irak, c’est lui qui prend l’argent des riches, et ainsi, n’a jamais de problèmes financiers. Mais il ne cherchera pas a trouvé le moyen de vivre comme les SDF, il a tout de même envie de garder son confort qu’il aime tant.

-Tu voleras donc beaucoup de commerces.. Ta détermination est admirable. Dit-il avec un sourire en coin. Je ne cherche pas à apporter la bonne parole auprès de toi, et je ne vais t’empêcher de survivre.

Ensuite, l’inconnue raconta ses déboires. Ceci n’intéressa pas particulièrement Matthew, mais il l’écouta. Une école pour mutant dit-elle ? Cela existe vraiment ? Surprenant, le mutant se demanda ben ce qui pouvait se passer là-dedans. Des cours sur les pouvoirs, la morale faîte tout les matins, Matt supposa que dans une école cela se passait comme ça, du moins, une école pour humains fonctionne ainsi, ça ne doit pas être très différent. Matthew avait déjà entendu parler de groupe indépendant de mutants, mais que très vite fais, il vaut mieux rester que mal accompagné comme on dit. La cambrioleuse expliqua aussi ce que les humains lui avaient fait, à cause de leur peur. Mais Matt resta stoïque, beaucoup auront eu de la pitié en entendant ça, mais le mutant ne moufeta pas, il y a des gens chanceux, et d’autres qu’ils le sont moins. Il ne pourra pas aider plus la jeune femme, s’il aidait tout le monde, au final, ça sera lui qui aura perdu.

-La guerre ? Tu perdrais ta vie pour une cause qui peut être gagner diplomatiquement ? Regarde l’intégration des noirs aux Etats-Unis par exemple, ils ont combattu par la parole et ont réussit, certes, ils ont mis du temps, mais au moins, il y a eu peu de sangs coulés sur le bitume par rapport à la guerre qui elle ne sert qu’à tuer. Si tu tue, tu fais passer les mutants pour des meurtriers, et ceci deviendrait la preuve parfaite pour les humains. Mais tu fais bien ce que tu veux.

Il pouvait rajouter un petit, je ne suis pas ton père. Par la suite, après que le jeune homme est demandé combien coûtait le sac, la jeune fille répondit. Dix milles dollars ? Il haussa un sourcil en regardant son porte-feuille. Il ne se trimballait jamais avec autant de liquides sur lui, par contre, il avait une multitudes de cartes de crédits. Matthew avait plein de comptes, il ne les a pas compté, le jeune homme avait aussi tellement de numéro de carte bancaire dans la tête aussi.

-Je n’ai pas cette somme en liquide mais…

Il s’avança calmement et s’arrêta face à la jeune femme, sortant entre son index et son majeur, une de ses cartes de crédits et la tendant à l’inconnue.

-Tu n’auras qu’à aller à n’importe quel distributeur, tu taperas 3289, et tu pourras avoir dix milles dollars, plus cinq milles, pour toi et non pour les autres. Si tu ne dépenses pas cette argent dans tout et n’importe quoi, je suis certaine que tu seras tranquille pour deux ou trois mois. Finit-il en regardant la jeune fille sans aucune émotions particulière.

-Hé vous là bas ! Montrez-nous vos mains tout les deux et pas de blague, on sait que vous êtes armés.

Matthew ne se retourna pas complètement, il n’avait pas besoin de voir le visage de celui qu’il les interpellait pour comprendre qu’il s’agissait de policier. Quel veine. Armé ? Matt ? Pas du tout. Enfin, pas d’armes physiques. Un léger souffle sortit de la bouche du mutant en voyant que l’inconnue avait visiblement, envie d’attaquer.

-J’ai une meilleure idée. Proclama tout doucement Matt.

En un quart de secondes, on a put entendre un bruit électrique traversé la ruelle, tout ça grâce à l’eau qui traînait par terre. Les policiers tombèrent sans aucun bruit, assommée par le choc. Entendant deux chutes, Matt compris, qu’en faîte il y en avait deux de flics, et en se retournant, ceci se confirma. Un petit sourire en coin, fière de lui.

-Ils ne sont pas morts, j’ai juste envoyé la bonne dose pour qui ne se réveille que dans une heure ou deux.

Il détestait agir ainsi, et par chance, les flics ne l’avaient vu, enfin son visage. Ainsi, il n’aura pas de problèmes avec la police.

C’était plutôt compréhensible qu’elle ne comprenne pas où voulait en venir Matthew, lui-même eu un petit moment pour savoir vraiment pourquoi il faisait tout ça. Bon déjà il savait qu’il achetait ce sac pour le redonner au bijoutier, afin que le mutant ne leur redonne pas leur argent et ainsi, il trouvera ça moins bête. Car un riche ayant perdu ses biens, et le lendemain les récupérer par magie, ça ne sert strictement à rien. Alors autant remettre les objets qui vendent à leur place et faire comme si rien ne c’était passé.

Une femme avec un téléphone ? Hum.. Pas de problèmes. On va couper la ligne, le jeune homme regarda cette femme au loin, en effet, elle les observait, certes, elle ne téléphonait pas un ami, et au cas où autant empêcher l’observatrice d’en dire plus. Il fixa la portable, au loin et vit quelques secondes après la femme s’énerver sur le téléphone, elle avait l’air d’appuyer sur tout les boutons. Bien, l’appareil ne marchait plus.

Après avoir dit ce qu’elle faisait, l’inconnue monta à l’échelle, juste avant elle s’était excusée d’avoir casser le portable de Matthew. Il fit juste un léger sourire pour lui répondre.

Bien, qu’allait bien donc faire Matt ? Suivre l’inconnue. T’être bien, elle a encore le sac. Et ce n’est pas du genre de Matthew de laisser partir quelqu’un avec une carte bancaire, sachant que quinze milles dollars se baladent sur le compte. Même un peu plus, le mutant n’a pas eu le temps de le vider correctement. Alors, la femme était partie, voyant que son téléphone ne marchait plus. Les flics dormaient toujours, le jeune homme s’accroupit auprès d’eux, normalement avec le choc, ils ne se rappelleront pas directement de tout. Il les toucha du doigt tout les deux pour envoyer une légère décharge afin qu’il se réveille plus vite que prévu. Les deux policiers se réveillant, Matt ne les laissa pas placer un mot et leur dit :

-Votre criminelle est partit par-là. En montrant la direction du doigt. Elle vous a attaqué, et vous feriez mieux de l’attraper avant qu’elle décide de cambrioler un autre commerce. Annonça le mutant, sérieusement, avec un regard très persuasif.

Les deux policiers se sont regardés, tout de suite levés, ils partirent en courant comme des fous. Matthew sourit, si ces deux là croisaient leurs confrères, les flics pourront aller dans la direction opposée et ainsi, le mutant sera tranquille, et l’inconnue au passage. Ah oui, tiens, l’inconnue, le jeune homme n’allait pas monter à l’échelle, ceci allait le salir, il s’en va de la ruelle, calmement, et alla à la porte de l’immeuble. Système de sécurité désactivé en une minute, et le mutant rentra dans le bâtiment comme si de rien n’était. Il vérifia s’il y avait un ascenseur, oui, tant mieux, ce sera plus rapide. Il monte dedans, dernier étage. Matthiew ne croisa personne, et arriva au dernier étage de l’immeuble sans aucuns soucis. Il pris l’escalier de service, et fut sur le toit. Toujours aussi calme, il regarda la magnifique vue pendant quelques secondes et en tournant la tête, trouva la jeune fille, qui regardait en bas de la rue.

-Je ne voulais pas te laisser sans réponses, et toujours avec le sac. Lança t-il calmement.

Le mutant sortit de sa poche arrière de jean un paquet de cigarettes, en prit une, rangea le paquet. Il porta sa cigarette à la bouche et l’alluma. Après une bouffer de tabac, il repris la conversation.

-Si je t’aide c’est que tout comme toi, je n’apprécie pas forcément le comportement de certains alors je prends leur argent pour le dépenser mieux.

Il ne voulut pas donner plus d’explications. Matthew n’est pas le genre à se confier à tout va. C’est un homme qui veut garder le mystère. Il absorba une nouvelle fois un peu de tabac et s’appuya sur le mur entourant la porte de service se trouvant derrière lui.

-Pour ce qui concerne de la confiance que j’ai en toi, et bien, sache que je n'en ai aucune. Sur ce compte il n’y aura que quinze milles dollars et pas plus. Une fois que tu auras retiré l’argent, je supprimerai le compte définitivement, et la carte n’aura plus aucune fonction.

Il avait tout prévu de ce côté là. Matt n’est pas fou, il ne donne pas une carte bancaire avec le code comme ça à la première personne venue. Le mutant ne dit plus grand chose par rapport à ses motivations pour avoir le sac. Il conçoit que la jeune femme n’ait pas besoin d’en savoir plus. Le jeune homme resta appuyé contre le mur, à fumer sa cigarette, tout en regardant la vu qui s’offrait à lui. L’immeuble n’était pas très haut, mais c’était suffisant pour voir un bout de New York.

La jeune femme fit un deale. C’est normal, et Matthew ne cherchera pas d’explications de sa part. Mais Matt est quelqu’un qui tient sa parole, s’il dit qu’il y aura quinze milles dollars, il y aura quinze milles dollars.

-Tu n’auras pas à revenir me chercher pour reprendre ton sac, ne t’inquiète pas.. Sauf si tu veux récupérer que l’emballage. Dit Matt calmement.

D’ailleurs celle-ci se montra enfin, ses trais étaient plus net, et maintenant, Matthew pouvait lui donner un âge. Elle n’était pas vieille, la vingtaine, un peu moins même, une adolescente sans doute.

-Enchanté, Marrow. Moi c’est Matthew. En reprenant une bouffé de tabac.

Bien, où allait-elle bien pouvoir remettre le reste ? Un vrai défi de mafieux. Si elle laissait tout ça dans la rue, le butin serait trop mis en évidence et n’importe qui pourrait le prendre. Matt ne confirait pas la tache à un contact à lui non plus, trop dangereux, il se méfie de pas mal de personnes et aucunes n’ont sa pleine confiance. Alors quel endroit ? Matt se décida en se disant que chez lui serait la meilleur des solutions.

-Tu n’auras qu’à les déposer chez moi, à la 34ème rue à Manhattan. Y’auras un portier facile à reconnaître devant une porte, tu lui passeras le paquet et tu pourras reprendre ta vie après. Si t’es perdue, tu demandes à l’un des commerçants, il te répondra précisément.

Dans les commerces du coin, on connaissait bien Matthew. Un habitué, qui passait pratiquement au même moment de la journée. Les gens le trouvent la plus tard du temps, étrange, mais sympathique car il ne pose jamais de problèmes et n’en cherche aucun.

Matthew regarda sa montre, le temps passait si vite. Il jeta sa cigarette par terre à l’aide d’une pichenette. Se remit droit, et toujours aussi calmement, repris :

-J’ai envoyé les policiers sur une fausse piste, si tu pars vers l’Est, tu ne devrais pas avoir de grands soucis. Il ouvrit la porte de l’escalier de service. A bientôt, chère Marrow. Sans aucune expression sur son visage.

Matthew quitta le toit, comme si rien ne c’était passé, il n’avait pas oublié que la jeune femme lui était redevable, il a tout de même envoyer les flics sur une fausse piste. C’est vrai, que Marrow n’est pas au courant que maintenant, si jamais Matthew a besoin d’elle pour je ne sais quoi, il faudra qu’elle soit là. Un coup plutôt traître, mais c’est ainsi que fonctionne Matt, on y peut rien.

FIN