Eric Daniels - Finit -

Ce fut au bord des côtes californiennes qu'Éric vint au monde, dans la ville de San Diego plus précisément. Dans une famille des plus agréables qui soit. Pourtant, même si Éric eut une enfance joyeuse, son adolescence en fut des plus terribles. Terrible dans le sens que le jeune homme était un vrai comment dire.. « branleur ?» Pardonnez la grossièreté, mais c'est ce qu'il était, toujours un moyen pour faire une connerie, allez jusqu'aux braquages, mais pourquoi agissait-il ainsi ? Pour dire qu'il existait, auprès de son père. Je disais qu'il avait vécu une enfance joyeuse, mais quand on est gamin on ne se rend pas encore compte que son paternel ne veut pas de nous, ce n'est que quand on commence à comprendre la vie, qu'on voit à quel point, que notre géniteur joue la comédie depuis le début. Alors le faire souffrir, en faisant des conneries, pour montrer qu'on existe, pour montrer comment nous sommes devenus suite au comportement d'un père indifférent à la souffrance de son fils. Mais tout ce qu'as gagné Éric, c'était d'être viré de chez lui à sa majorité. Un gamin de seize ans, avec vingt dollars, dehors, plus de toit, plus de famille. Oui, il regrette, il a fait le con, mais c'était trop tard. Sa mère est morte peu de temps après, ne supportant pas l'absence de son fils, elle en tomba malade, son père quand à lui, continuait sa vie, d'après... Éric n'avait pas de sœur, ni de frère, ses oncles et tantes habitaient à l'autre bout du pays et il se doutait qu'il accepterait la présence d'un délinquant chez eux.

C'est l'armée qu'il le sauva. Un gars en uniforme vint le voir, un soir, au bord de la plage, lui proposant d'intégrer l'armée américaine. Un recruteur. Après des mois dans la rue, Éric accepta sans hésiter, peut-être ça allait être rude, peut-être qu'il défiera l'autorité, peut-être quand faites ça ne lui plaira pas et qu'il retourna dans la rue, mais il devait essayé, il devait se sortir de ce merdier. Et c'est ainsi qu'il atterrît à New York, dans une école militaire. Les débuts étaient difficiles, mais, Éric venait de trouver une nouvelle famille, derrière la sévérité des sergents, colonels et tout ceux qui enseignait l'art de se défendre, de se battre, se trouvaient être des types qui se préoccupaient de la santé de leurs recrues, Éric avait ses potes, ses patrons, sa vie se faisait dans la base. Et c'est lors d'une sortie entre ami, qu'il la rencontra. La femme qui alla rendre sa vie plus que formidable. Elle était jeune, magnifique au premier regard, coup de foudre à l'autre bout de la salle. De fil en aiguille, ils se sont connu, apprécier, aimer, tout était parfait, tout était là, la vie à deux était grande ouverte face à eux, mais il fallut un délire du président pour que tout s'écroule.

« Je n’ai pas voulu te réveiller. Je suis désolé, l’armée m’a appelé en urgences. J’aurais aimé te le dire de vive voix… Encore que, je crois que c’est mieux comme ça. Quand tu liras ce mot, je serai déjà en route pour l’Irak. Un soldat se doit d’obéir n’est-ce pas ? Ne m’en veux pas. Prends soin de toi. A très vite je l’espère.
Éric »

Un mot, un petit mot posé sur une table. Un mot d'adieu peut-être, il aurait pu l'a réveillé, il aurait pu l'embrasser avant de partir au combat, mais Éric déteste ça... Dire au revoir, laisser un espoir de retour, alors qu'il a des chances de finir sa vie dans la zone aride qu'est l'Irak. Il partit, il fit cette guerre, pour le pays, la patrie, celle qu'il a appris à servir, à respecter à ne pas abandonner. Il revint à New York deux ans après, sain et sauf, heureux d'être en vie, heureux d'aller la retrouver.. Même sans nouvelles, il se peut qu'elle est fait sa vie sans lui, mais il voulait la revoir, revoir son visage d'anges, mais il s'en fut autrement. Un homme l'interpela dans l'avion.

-Vous allez nous suivre.. A partir de maintenant vous travailler pour moi.

Cet homme, c'est Stryker, un dingue voulant éradiquer tout les mutants. Éric a bien voulu ne pas y aller, mais quand on vous menace de la tuer, et d'aussi retirer votre vie, on est bien obligé. Connaissant ces aptitudes dans le domaine de l'infiltration, son nouveau patron lui confia les missions d'intégrer des groupes qui connaisse assez sur les mutants pour trouver le point faible de ceux-ci... Quelle joie fut-elle quand Stryker appris l'existence d'un virus pouvant les tuer. Il n'aime pas cet homme, mais cela fait trois ans qu'il est sous ses ordres, il le connait, il connait Éric, il le manipule, le maîtrise, le jeune homme ne peut rien contre lui, pas tout seul. Pour l'instant, il se plie aux règles, il accepte cette soumissions, l'armée n'est plus ce qu'il a connu, sous les ordres de ce type, ce n'est plus la même chose, la famille, les liens fraternels non, maintenant c'est chacun pour sa peau.. Malgré les pensées d'Éric, celui-ci fait du bon boulot, il y arrive, pour survivre.