X-men: Come Back
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 Le coût d'un retard dépasse de loin celui d'une erreur [Siobhan]

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Mystique

Mystique


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MessageSujet: Le coût d'un retard dépasse de loin celui d'une erreur [Siobhan]   Le coût d'un retard dépasse de loin celui d'une erreur [Siobhan] Icon_minitimeMer 24 Fév - 18:30

    Ce n’était pas un bon jour.

    Théoriquement, rien ne l’avait indiqué ; il n’y avait pas eut d’indice avant-coureur du drame, si on pouvait appeler cela un drame. En fait, cette journée aurait même pût être aussi banale et pathétique que toute les autres. Il était huit heure du matin et, qu’on on le sait si bien, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Huit heure, c’est leur à laquelle toute ville civilisée s’éveille : Les enfants sont debout, s’apprêtant à partir à l’école ; les adultes sont réveillés, grâce à leurs bambins ou à l’aide du réveil leur indiquant qu’une nouvelle journée commence, et qu’ils doivent aller travailler, histoire de gagner leur vie, d’avoir de quoi manger et de ne pas être à la rue ; les adolescent, quand à eux, font encore semblant de dormir, espérant ainsi manqué les premières heures de cours de la journée. Les dealers de drogues ne sont plus que des passants normaux, les échoppes le long de Central Park sont déjà ouvertes et certaines personnes s’arrêtent pour s’acheter un hot-dog, Starbuck Coffee offre à ses clients leur dose de caféine du matin, comme à chaque nouveau jour qui commence, des mutants se perdent dans la foule. C’est dans cette routine inébranlable que New-York s’éveille, lentement mais sûrement, avant de devenir la New-York bondée et bruyante que les touristes connaissent si bien. Un groupe de touristes nippons arpentait déjà la Cinquième Avenue, appareil photo en main. Le charme de Manhattan, attractif et dynamique, en attirait plus d’un, et c’était un miracle que la circulation soit si fluide. Un coup de clackson retentit au loin, comme un avertissement, mais personne n’y prêta grande attention, les passants continuant de passer, chacun menant sa vie sans se soucier des autres. C’était le matin, l’heure où tout prend feu, vie et âme sous les yeux de milliers de gens ; où tout s’éveille.

    Après tout, pourquoi se réveille-t-on, le matin ? Qu’est ce qui nous pousse hors de notre lit bien chaud et au confort rassurant, pour affronter la cruauté du monde en parfait soldat ? Sans pessimisme aucun, le monde est cruel, et c’est certainement pour cela qu’il est si beau… Alors, certains se lèveront à la beauté du monde, par devoir, parce que quelqu’un les attend quelque part, pour défendre leurs principes… Mais a-t-on jamais pensé à ceux qui n’avaient pas de raison de se réveiller, mais le faisait quand même ? Quel était leur but premier ? Et, avant tout, cela avait-il une quelconque importance ? Ne pourrait-on pas se réveiller tout simplement pour se prouver que nous sommes toujours en vie, que le monde est toujours cruel et que rien n’a changé depuis que nous nous sommes endormit ? Quelqu’un a affirmé que les bonnes personnes avaient le sommeil plus tranquille, sachant sûrement que rien ne changerait et que tout allait bien, mais et les autres ? Que font les mauvaises personnes lorsque tous les autres dorment ?

    Pour la part de Mystique, elle suivait un mutant. Elle le suivait depuis le jour précédent, sans relâche. L’avantage d’être métamorphe, et de changer son physique à volonté, était que l’on pouvait très facilement prendre quelqu’un en filature sans se faire repéré du commun des mortels, et de la proie en question. Non non, la mutante n’espionnait pas, elle se renseignait juste sur son inconnu, un mutant qui manipulait les liquides. En soit, rien d’exceptionnel, un don assez commun… Ce qui n’était pas commun, en revanche, était que la jeune femme n’avait pas affaire à un adolescent pré-pubère boutonneux et apeuré, mais à un jeune musicien travaillant comme assistant dans une agence de pub. Bien évidemment, trop perfectionniste pour le perdre, la mutante avait passé la nuit dans l’arbre juste en face de son immeuble, où il logeait en collocation avec deux étudiants miteux.

    A présent, elle avait prit la forme d’un homme d’environ quarante ans, afro-américain, en costume. Il semblait être un homme d’affaire, ou peu importe. Ce qui comptait, c’était qu’elle se retrouvait coincée dans un Starbuck bondé, assise à une table pas bien loin de celle du musicien, et qu’elle avait presque finit son Cappuccino. C’était dans ce genre de moment que la jeune femme détestait la foule, et les êtres humains en général. La mutante s’ennuyait, et elle détestait cela.

    Enfin de compte, ce mutant n’était pas bien intéressant : Sa vie était d’un ennui mortel, mais il ne l’aurait échangé pour rien au monde ; son plus grand rêve était d’avoir un labrador et ce qui le terrorisait le plus était qu’on le rejette à cause de sa nature, alors qu’il souhaitait tant s’intégré et être le petit américain modèle. C’était, en soit, la personnification de l’ennui et de la suffisance même, de quoi énervé la mutante. Décidant qu’elle avait assez perdu son temps, la jeune femme, qui pourtant avait l’apparence d’un homme, se leva de sa chaise, décidant d’aller faire un tour dans la ville, histoire de trouver de nouveaux potentiels un peu plus intéressants, si c’était possible. Bien sûr, elle déplorait de ne pas avoir le don de repéré les mutants, mais le sien lui suffisait déjà amplement.

    Elle jeta son café, il était froid, puis entrepris de marché le long des petites rues New-Yorkaises. Oui, si elle était un mutant avec du potentiel et vivant à New-York, la jeune femme n’apprécierait certainement pas d’être entraînée par la foule, donc, théoriquement, elle avait plus de chance de trouver quelqu’un dans les ruelles écartés, mais pas mal famée pour autant. Elle passa donc deux heures ainsi. Au bout d’une heure et demie, la jeune femme remarqua enfin une femme présentant les qualités qu’elle cherchait, et la prit discrètement en filature. A présent, la métamorphe était une femme d’un peu plus de vingt-ans, grande et rousse aux yeux marron, habillée selon la mode.

    Malheureusement pour elle, la femme avait décidée de s’engagée dans une des avenues bondées de New-York, et Mystique ne pouvait pas se permettre de la perdre de vue. Pourquoi ? Parce que si elle pouvait agrandir les rangs de la Confrérie, cela ne pourrait que lui être bénéfique, et qu’elle détestait revenir bredouille. A peine quelques mètres plus loin, elle rentra, sans le faire exprès, dans une autre jeune femme. Bien sûr, l’inconnue devait forcément se trouver sur son chemin. En plus, histoire de bien enfoncé le clou, elle avait perdu celle qu’elle suivait de vue. Décidément, cela allait être une bonne journée.

    Se relevant tant bien que mal, elle profita de l’occasion pour jeter un vague coup d’œil à l’inconnue. Elle poussa un soupire de rage… Alors qu’elle aurait pût continuer tranquillement de se renseigné sur l’autre mutante (puisque se n’était pas de l’espionnage), elle se retrouvait par terre à cause d’une gourde…


      « Et voilà, maintenant, grâce à vous, je suis en retard ! Il faut croire que les gens ne prêtent attention à rien.»


    Elle cracha cela ainsi, froidement, criant à moitié. Prétexté qu’elle était en retard, et ruiner la matinée de cette inconnue, comme la sienne était fichue… C’était puéril et ça ne volait pas bien haut, mais cela ferait à coup sûr le plus grand bien à la mutante.
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Siobhan Neeson

Siobhan Neeson


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MessageSujet: Re: Le coût d'un retard dépasse de loin celui d'une erreur [Siobhan]   Le coût d'un retard dépasse de loin celui d'une erreur [Siobhan] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 14:44



  • 5 minutes avant l'heure, ce n'est pas l'heure. 5 après... Ce n'est plus l'heure. La ponctualité est de rigueur dans un tribunal.


    C'est pour cette même raison qu'elle marchait rapidement dans la rue, l'oreille collée à son téléphone en train de rassurer son comparse de procès qu'elle serait là à l'heure donnée. Les juges n'aiment pas attendre. Les jurés non plus. Compréhensible, les gens n'ont pas que ça à faire: attendre. Une perte de temps tout aussi inutile qu'inexplicable. Attendre un avocat. Ironique, non? Bref. Elle zigzague entre les gens costumés du quartier, se frayant rapidement un chemin jusqu'au palais de justice.
      « _ Non. Ne t'inquiète pas, Jeff. Je suis là d'ici 5 minutes. Maximum. Le temps de traverser, de monter les escaliers et je serai dans la salle d'audience. »


    Le téléphone est raccroché suite à l'assurance donnée.. Trois fois de suite. Comme si elle n'avait que ça à faire, se répéter. Elle soupire un peu, replace son téléphone dans la poche de sa veste. Elle fouille un instant dans sa serviette pour ensuite se faire percuter par une folle furieuse qui croit et estime qu'elle est la seule à perdre son temps. Siobhan? Elle la laisse crier, pester son venin comme elle l'entend avant de lâcher un petit soupire. Elle hoche la tête en fixant la rousse pour ensuite la contourner lentement en souriant... aimablement. Parfois, c'est une arme redoutable, le sourire.

      « _ Navrée de vous décevoir mais vous n'êtes absolument pas la seule qui ait des responsabilités et qui ne dispose pas de son temps comme elle l'entend. Aussi, je préfère abréger cette conversation qui n'a absolument pas lieu ni le temps d'être pour vous présenter mes excuses... Parce que oui, je ne regardais pas où j'allais donc c'est en partie ma faute. Alors, veuillez m'excuser, passez une bonne journée et au revoir. »


    Ces gens qui se croient au dessus de tout et de tout le monde, ça la dépasse complètement et l'exaspère au plus au point. Aussi, elle saluera poliment la jeune femme avant de se retourner pour continuer son chemin tandis que son téléphone... se remet à sonner. Ça aussi, ça l'exaspère au plus haut point. Mais elle ne prendra pas la peine de répondre. Elle sait qui est la personne qui la harcèle. Un regard rapide pour sa montre pour ensuite se mettre à gravir rapidement les marches du palais de justice.
    </li>


[ désolée, ce n'est pas super éè ]
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