Come with me [ Eric ]

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Convocation. On dirait qu'il a fait une bêtise.

Il fait nuit, il pleut. Éric venait d'arriver dans le quartier des bureaux de la base, après avoir ressasser sa journée de la vieille, et les informations qu'il a pu avoir hors récupérations des dossiers sur le virus. Habillé d'une jean et d'une chemise sombre, il alla se rendre à une convocation et pas besoin d'être sur son 31 pour ça, il faut juste être présentable. Le coup de fil hier, c'était un agent qu'il l'avait appelé, et il a pas répondu. Le jeune homme a eu le droit à un message vocal. Un message des plus mystérieux. Même si il n'était pas tenté par cet entretien, disons ça ainsi, il se devait y aller. Il traversa les longs couloirs d'un pas calme, il n'était pas stressé, rien ne l'inquiétait vraiment, cela pouvait concerner la retrouvaille de la veille. Mais il s'en doutait fort..

Il avait revu celle qu'il avait abandonné, il y a cinq ans, et ça l'avait un peu chamboulé. Comme si ne se posait pas assez questions, maintenant, il fallait qu'il y en qui se rajoute. Mais tant que ça ne le déconcentre pas lors de son travail... Il ne va pas se plaindre.

Arrivé au bureau indiqué. Il frappe et entre après qu'on lui est autorisé. Pile à l'heure, d'après sa montre, lui qui est souvent quelques minutes en retard.. Éric entra dans le bureau tranquillement, et vit une femme derrière un bureau. Sourire un coin assez bref de la part d'Éric... Il s'agissait de Mask. Jamais le même physique, toujours un aspect différent, mais son sérieux lui était vraiment propre..

Il s'avança calmement et se tenu face au bureau de la jeune femme. Que lui voulait-il ?

Bien, que me voulez-vous ? Demanda-t-il toujours calme.

Peut-être un ordre de Stryker... Normalement, celui-ci prend la peine de le dire lui-même à Éric, peut-être qu'elle voulait un rendu.. Difficile de se faire une idée là-dessus.

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_ Cela fait un long moment que je vous observe agent Daniels. Cela fait un moment que je m'intéresse de plus près à vous et vos exploits. Et c'est pour cette raison que j'aimerais... vous avoir à mes côtés.

_ Je sais pourquoi vous êtes toujours chez nous. Il n'a pas été simple d'obtenir des informations sur vous et votre passé mais rien est impossible. Je sais pour quel motif, il vous fait chanter. Il faut avouer qu'Elle fait une brillante carrière. Si jeune et pourtant, Elle gravit les échelons plus rapidement que certaines personnes de son âge.

_ Je ne suis pas comme lui. Je n'utiliserai pas cette personne pour vous obliger à faire des choses, agent Daniels. Je veux juste que vous sachiez que depuis que je suis au courant pour son existence et du lien que vous avez entretenu et que visiblement, entretenez toujours, je l'ai mise sous protection... Je sais qu'il la garde en joue au cas où vous déraperiez et voudriez le quitter. Ce que je vous propose agent Daniels c'est une sorte d'émancipation de notre bien aimé supérieur à tous. Maintenez, soit vous restez, soit vous dégagez.

Une claque.

C'était le mot. Et pourtant, il resta de marbre. Il l'a laissa parlé. Regardant ses photos, il sentait bien qu'il avait fait une erreur. Quel merdier. Si il ne se maîtrisait pas autant, il aurait bien gifler la jeune femme mais restons gentleman. Il remit ces photos sur le bureau, un instant silencieux, il réfléchissait. Comment la croire ? Ce n'est peut-être qu'une manigance après tout. Elle aussi sert Stryker... Éric ne fait pas confiance à grand monde ici, trop méfiant, un couteau dans le dos est si vite arrivé. L'agent était perplexe, il ne voulait se lancer dans le vide, si il disait oui, cela allait être plus clair, mais il ne pourrait pas faire machine arrière, si il dit non, il ne pourra jamais savoir, il restera dans un doute qui n'arrivera certainement pas à comprendre.

Il se leva, pour réfléchir, prendre la porte était peut-être une solution, il marcha tranquillement vers la fenêtre, main sur les hanches, il regarda l'extérieur, et se retourna vers la jeune femme.

Et pourquoi je vous ferais confiance ?

Ne nous jetons pas dans la gueule du loup. Les paroles c'est bien jolie, on se fait souvent avoir avec de simples paroles, Éric en est la preuve né. Il peut duper pratiquement n'importe qui en jouant un numéro, en sortant des belles phrases, juste pour avoir une certaine confiance... Connaissant trop ce faîte, il se méfie de tout les dires qu'il peut entendre, surtout au sein de l'armée.

Qui me dis... Que vous la protéger vraiment ?

Il était encerclé, si on peut dire ça ainsi. La jeune femme est quelques peu convaincante dans ses propos, pas entièrement mais, on peut entendre une certaine vérité, le problème c'est qu'Éric ne veut pas tout croire, trop méfiant. Il n'a jamais entendu parler de la jeune, que des ébruitements au sein des agents, il ne sait pas qui elle ai, et encore moins , ses agissements. On ne peut faire confiance à la première personne venus.

Vous êtes bien proche de Stryker pour en vouloir sa fin. Même si vous avez des informations sur lui que certains non pas.. Il n'est pas si idiot que ça.. Il ne fait confiance à personne, à par à lui même...

Un silence, il revint vers le bureau, se passant une main sur le visage, sérieux. Oui il l'était. Calme, extérieurement oui, pour ce qui est de l'intérieur, aucunement. Il a appris à garder son sang froid, et malgré la situation, il réussit tant bien que mal.

J'ai décidément bien du mal à vous croire Mask. Pourtant j'essaye, mais ce n'est pas simple. Vous dîtes que vous l'utiliserai pas pour que je vous obéisse, mais à en croire ses photos et vos arguments, elle en quand même l'un de vos points forts pour que j'accepte votre proposition, du moins,il s'agirait plutôt de sa protection. N'y a t-il pas d'autres moyens de me convaincre ?

Il voulait l'écarter du sujet. Siobhan n'avait rien à faire dans les affaires d'Éric, elle n'était au courant de rien, Stryker se sert déjà d'elle comme une otage, une personne de trop.. Avec Mask se serait la même chose, une otage.

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_ Une maxime, agent Daniels: Soyez proches de vos amis, encore plus de vos ennemis.

_ Vous le haïssez parce qu'il vous a volé votre vie. Ce qui nous fait un point commun. Vous voulez lui échapper... Je vous offre la possibilité de le faire... dans les règles de l'art et sans qu'il ne touche à l'avocate. Quelles sont mes garantis? Le barman que vous avez vu hier, celui qui l'a pratiquement servit tout le temps qu'elle était présente, travaille pour moi. Le troisième avocat associé de son cabinet aussi, le concierge de son immeuble également. Vous voulez leur nom et leur numéro de sécurité sociale pour vérifier leur casier?

_ Je sais que Stryker a également de ses hommes aussi proche d'elle. Ce.. Jefferson Crowlay entre autre.

_ Nous sommes en guerre. C'est ce qu'il dit tout le temps et à tout le monde. La seule guerre que je vois, est celle qu'il projette de faire. Pour ce qui est de me faire confiance, je ne peux donner que ma parole. Mais pour réussir, j'ai besoin de personnes... déterminées. Derrière ce masque, agent Daniels, vous en êtes une. Seulement, vous ne savez pas comment vous y prendre. J'ai la solution. A vous de savoir ce que vous voulez: continuer à être son larbin ou suivre un chemin... moins éthique?

On n'est mieux servit que par sois-même.

Dans certain cas, oui, dans d'autre non. Il faut faire la part des choses, réfléchir, se poser les bonnes questions, trouver les bonnes réponses, avoir un choix définitif, sans regrets, et être sûre de ne pas changer d'avis quelques jours, mois, années plus tard. Difficile, on ne prévoit pas ce qu'il va se passé, à par les mutants visionnaires, un simple humain n'est pas capable de savoir qui peut se passer dans le futur. C'est impossible, on ne peut que prévoir des hypothèses, prendre des risques, mais être sûre totalement de ceux-ci, n'est pas garantis.

Il l'écoute, il n'est pas indifférent à ce qu'elle dit. Beaucoup aurait abandonné l'affaire et aurait quitté le bureau, trouvant que le comportement de la jeune femme n'est que pure provocation, d'autres auraient réagit violemment.. Éric était d'un calme olympien.

Elle avait les mots, elle savait se montrer persuasive. Le barman, un avocat, le concierge...

Vous me les transmettrez dans mon bureau. Dit il rapidement.

Il répondait à sa question. Tout simplement. A quoi ça pourrait lui servir ? A les connaître, et si jamais sa dérape, il prendrai contacte avec eux.. Mais il n'ira jamais jusqu'à les tuer, ils ne sont que corrompu, sûrement. L'argent est un bon moyen d'arriver à ses fins.

Stryker est un être humain des plus égoïste qu'il soit. Il manipule pour son propre intérêt, il tue pour son projet personnel. Elle dit qu'il lui a volé aussi sa vie. Il en a tellement volé, ce type devrait subir ce qu'il fait subir aux autres, utilisé son propre enfant pour un intérêt des plus macabre. Dans un sens, Mask agirait pareil. Mais la différence, c'est qu'Éric ne sais rien de concret sur le projet de la jeune femme, à par juste le faite qu'elle veut dissoudre Stryker.

Jeff, le type d'hier.. Un con sans doute.. Il ne l'avait qu'aperçus dans ce bar, mais déjà qu'il avait l'air louche, Éric comprend mieux maintenant, même si il a encore des doutes sur la parole de Mask. Mais il ne faut qu'il reste buté, réfléchir est bien l'une des seules solutions, analyser la personne. Il fait ça tout le temps. Elle est franche, déterminée, réaliste. Elle n'a pas tord dans ses dires. Sauf, que la guerre elle est bien là aujourd'hui, et Stryker n'en ajoutera qu'une de plus dans la liste des batailles humains ou mutantes dans le monde. Le problème est qu'Éric et tout les agents qu'ils aura manipulé auront participé... Et vivre à l'idée d'avoir exterminer une espèce, déjà qu'en temps présents ce n'est pas simple mais si ça se fait, cela deviendra invivable... Et connaissant Stryker, il ne se gênera pas, pour tuer les humains qui lui bloqueront le chemin. Éric aimerait bien lui faire la peau à ce type, même le pire des mutants est plus humain que son chef, mais seul, il ne peut rien faire.. Cela serait suicidaire.

Mask lui proposait une solution. Une solution qui pourrait marcher, mais qui est d'un risque phénoménale. Au moindres faux pas et même avec les meilleurs des précautions, tout serait mis à l'eau. Éric ne savait qu'elle voulait détrôner William Stryker, et même sans plus d'explications, les risques sont connus.

Il fixa les photos un instant, une liberté, des libertés étaient en jeux... Il lâcha un léger souffle.

Bien. J'accepte.

Le jeune homme releva la tête et se retourna vers Mask.

Quel est votre plan ?

Il était certain qu'elle était satisfaite. Elle avait réussit à le convaincre, elle n'en pouvait qu'être fière de sa réussite. Eric a pris un risque, il a fait son choix, il n'est pas sûre, mais maintenant c'est trop tard.

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_ Pas besoin de vous transmettre ces informations. Prenez ce dossier. Il vous est désormais plus utile qu'à moi.

_ Je sais que vous avez accès à des informations que moi, je n'ai pas accès. J'ai besoin de savoir tout ce qu'Il sait. Besoin de savoir où je mets les pieds et où nous allons. Je suppose que vous comprenez cela. En somme, je vous propose d'être une sorte de taupe. Vous êtes doué pour changer de veste quand il le faut, je sais que vous ne faillerai pas à cette tâche.

_ Si vous avez des questions, Agent Daniels, je vous écoute. Je vous ferai parvenir un autre téléphone. Une ligne sécurisé afin de vous éviter tout moyen de traçabilité sur celui que vous avez déjà. Il y aura un numéro en mémoire, en cas de problème, c'est celui-là que vous devrez contacter.

Je vous ferais parvenir ce que j'ai déjà amasser depuis mon arrivée. En ce qui concerne le reste, ne vous attendez pas à le recevoir dès mon retour de missions. Je vous propose qu'une fois par semaine je vous transmette un rapport, à des jours différents afin d'assurer une certaine sécurité. Vous vous doutez que même ici, on est surveillé.

D'autres sont dans le coup ? A moins que vous ayez tout juste commencer votre plan..

Soit vous prévoyez d'en recruter d'autres, soit vous en avez déjà sous votre aile.. Et si c'est le cas, autant que je sâche qui sais. Si vous voulez une confiance, autant la solidifier maintenant.

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_ Pour les rapports, cela va de soit. Et vous savez comme je sais que c'est ici où nous sommes le plus surveillés. Et c'est logique.

_ Vous êtes deux à présent. Je l'ai d'abord eu avant de vous avoir. Non pas qu'il soit meilleur que vous mais tout simplement parce que j'ai mis beaucoup plus de temps à l'avoir que vous.

_ L'agent Wright est des notres.

On dirait qu'elle veut faire un coup d'état.

Éric n'était pas seul. Mask avait déjà débuter son recrutement, d'après ses dires. L'agent Wright. Si Éric se souvient bien, il s'agit de Marcus Wright. Il ne le connait pas tellement, il sait qu'il a quelque chose de différents en lui qui le rend d'une manière ou d'une autre incroyable biologiquement. C'est secret, peut d'agents le savent, le jeune homme quant à lui, n'a entendu que des dires par ci par là. Il n'a que des rumeurs dans sa tête le concernant. Il se doute que c'est une expérience de Stryker. Il ne se doute même pas d'ailleurs, il sait parfaitement que Marcus est un jouet de Stryker. Un jouet particulier. Et rien que pour ça, la patience et la détermination de la jeune femme posté devant l'agent, sont admirables. Stryker doit avoir une certaine confiance en elle, pour lui accorder une rencontre avec Marcus.

Il faudra que je le rencontre. Mais je conçois que ça ne va pas être simple, alors le temps choisira la date. A partir de maintenant, avec deux agents à votre botte, la discrétion de tous ne sera pas suffisante.

Il faudra faire toujours plus, être mieux que discret, avoir une longueur d'avances, voir plusieurs face à Stryker. Ne pas être au même rythme que lui, être toujours avant lui et non après. Cela devient une véritable compétition.

Mask, trouvera certainement d'autres agents, plus tard, même si pour le moment Éric se dit que deux agents suffisent. Peu, mais efficace. C'est peut-être une cause perdu, mais ceux qui ne tentent rien, n'ont. Le jeune homme se fait à l'idée qu'il a eu raison d'accepter cette offre. Qu'il a fait le bon choix. Les regrets ne doivent pas exister, ils ne doivent pas commencer. Et pour éviter ceci, autant empêcher leur création.

J'espère que vous savez vraiment ce que vous faites. Si l'un de nous trois se fait découvrir, tout le monde l'est. Dit-il en replongeant son regard dans celui de la jeune femme.

C'est le risque. Le principal. Stryker peut découvrir le secret, et il se doutera qu'un agent n'agit pas seul, il cherchera les autres, et l'éviter ne durera pas longtemps. Éric n'est pas pessimiste, il se met en tête tout les risques, les possibles réussites, pour éviter la moindre erreur.

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Un coup d'Etat ou un coup de génie?

Elle toise l'agent devant elle. Rencontrer Marcus? Ca n'a jamais été au programme.. Du moins, dans un premier temps. Parfois, on est plus efficace quand on ne connait pas les gens avec qui on travail, quand on ne connait pas sa mission. Ca évite de se planter. Elle croise les mains dans son dos en prenant une profonde inspiration. Une rencontre entre les deux agents? De son point de vue, ça serait tellement casse gueule.. Trop. Mais c'est ce qui rend la chose interéssante, non? Relever le défi. Elle sourit légèrement derrière son masque.

_ Je verrai ce que je peux faire pour la rencontre. Laissez-moi un peu de temps et je vous arrange cela.

Elle se détourne un peu pour retourner derrière son bureau. Maintenant.. Il sait tout. Ou presque. L'objectif est simple: savoir d'où vient ce virus. Savoir ce que compte faire stryker avec ce virus. Pour la suite, elle improvisera comme il le faut. Elle ne peut pas avancer sans réponse à ces deux questions. Elle prend place dans son siège. Elle croise les jambes et relève lentement les yeux vers son interlocuteur. Faire attention. Cela va de soi, non? Sauf s'il a envie de tout faire capouter. Elle penche un peu la tête sur le côté avant de poser ses mains sur le bureau.

_ La discression est de rigueur, oui. Mais je ne vous apprends rien. Vous êtes doués pour ça. Et si vous faites comme vous avez l'habitude de faire, cela ne devrait pas poser de problème. Après tout, vous êtes un agent " caméléon ". Vous vous en sortirez.

Elle hoche un peu la tête. Bien.. Maintenant, il sait ce qu'il a à faire. Qu'il fasse attention. Qu'ils fassent tous attention. Elle continue de le fixer avant de soupirer un peu. Pour elle.. Ils en ont fini.. du moins, pour aujourd'hui.

Une trahison envers Stryker… Soyons fou ou irresponsable.

Rencontrer un jouet tenu secret du grand Patron. Cela ne sera pas simple, et c’est l’une des raisons qui ne rendra pas Eric impatient. Mask prendra le temps qu’il faudra pour organiser une rencontre entre Eric et Marcus. Un hochement de la tête pour dire qu’il a compris. A l’instant où il quittera le bureau de la jeune femme, l’agent devra commencer son nouveau boulot. Si celui-ci n’est pas déjà commencer depuis qu’il a dit oui.

Faire ce qu’il sait faire. Etre l’agent qu’il est depuis trois ans. Jouer aux caméléons. Sans se vanter, il sait qu’il est doué de ce côté-là. Il sait qu’il est sans doute l’un des meilleurs, et que ses couvertures sont sans doute sans faille. Mais cela, ce n’est que quand il dupe des pauvres scientifiques, des agents de polices ou autres humains. Stryker, c’est une autre paire de manche. Il connait Eric, il connait ses points faibles, ses points forts. Va savoir si il sait quand l’agent ment ou non. Après tout, à chaque mission, il est surveillé et presque en totalité. Alors, Stryker peut très bien connaître les manies qu’il a pour duper les autres. Même si, c’est difficile voir. Eric est quelqu’un qui maîtrise parfaitement son corps, ses gestes, son regard et ses manies en question lorsqu’il endosse un rôle. Alors, Eric part du principe que Stryker est comme les autres. Il gardera sa personnalité, son naturel, ce qu’il est depuis qu’il bosse pour cet illuminé. Il ne changera en rien à son comportement, ceci est logique. Et au cas où que le boss se balade avec un télépathe, Eric devra ajouter une nouvelle capacité. Contrôler ses pensées. Mission impossible, l’esprit n’est pas si maîtrisable que l’on peut le croire. Il suffit d’une seconde d’inattention, et une pensée mal venue peu surgir. Mais l’impossible n’existera pas pour Eric. Il a confiance en ce qu’il est, il se connaît. Alors, il partira de ce bureau, comme si il n’était jamais venu.

Bien, je pense que nous en avons fini. Dit-il, calmement et en se levant.

Il n’a pas encore confiance entièrement en Mask. Il fera ce qu’il a faire, mais tout en restant sur ses gardes.

Mask, ravi de vous avoir rencontrée. J’espère que tout se passera comme on le souhaite.Sourire en coin en guise de salut.

Eric sortit du bureau, personne dans les couloirs, et comme si de rien n’était, direction son bureau à lui. Il n’a pas pris le dossier où il y a les photos de Siobhan et lui. Il ne la pas oublier. Eric a fait exprès. Mask en fera ce qu’elle voudra. Il avait vite fait réfléchis. Mais le personnel reste avec le personnel. Le professionnel, avec le professionnel. Il veut bien distinguer les deux. Et avoir un dossier tels que celui-ci avec lui, ne peut que lui donner des faiblesses. Alors, autant ne pas en créer.

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